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14 mois d’impayés de primes à CNLCEI : Nestor Mbou sous haute pression

IMG Nestor Mbou, président de la CNLCEI.

 

C’est en urgence et sous la pression des agents que Nestor Mbou a convoqué le lundi 29 novembre  dernier à 10 heures, les commissaires-membres, les personnalités ainsi que l’ensemble du personnel à une réunion dans la salle du 6e étage. Si dans la note d’information rendue publique le président de la Commission nationale de la lutte contre l’enrichissement illicite n’a  pas voulu indiquer l’objet de cette rencontre, il ne fallait pas être un clerc pour comprendre que le premier responsable de l’institution tentait une opération « sauvetage » alors qu’il est menacé par une grogne interne. 

 

Les agents de l’institution sont prêts à le faire tomber eu égard au mutisme qu’il a jusqu’ici observé alors qu’un  mémorandum a été déposé, le 29 juin  2021, sur sa table. Dans ce document, dont la Cigale  a eu accès, le personnel exige entre autre, le paiement intégral des arriérés de 14 mois  primes, le paiement des frais de mission de la mission de l Onudc, le point sur l’état général de la dette sociale auprès de la CNSS, la réactualisation du moratoire d’apurement de la dette CNSS, le recensement du personnel ne disposant de décision d’engagement…

 

Tant de préoccupations dont n’a visiblement cure Nestor Mbou. Engagé dans une gestion cavalière de l’institution, le maître des lieux va attendre près de six mois pour donner suite au cahier de charges du personnel. Un mépris doublé d’une forme d’arrogance insupportable d’autant  que les agents avaient pris le soin d’annexer à leurs préoccupations plusieurs propositions de sortie de crise.  Comme par par exemple une harmonisation des primes et des perdiems à partir d’un tableau où figure les montants et les fonctions.

 

Preuve de leur bonne foi, les agents vont, dans une lettre de relance envoyée en août 2021, indiquer à Nestor Mbou qu’il était souhaitable que les propositions soumises à son appréciation rentrent en vigueur dès janvier 2022 d’où la nécessité des séances d’échanges. 

 

Mais cette correspondance comme la précédente   sera royalement ignorée par Mbou.  Il aura donc fallu que le personnel menace de tout  paralyser pour que l’époux de l’actuel ministre de l’Economie daigne enfin se bouger.

 

Pourquoi tant de mépris ?

 

Contrairement à ses  agents qui  broient du noir et n’arrivent plus à joindre les deux bouts,  Nestor Mbou n’a pas faim. On dira même qu’il est à l’abri du besoin puisqu’il continue à bénéficier, avec certains de ses collaborateurs, du paiement de certaines primes à partir d’un texte totalement illégal mis en place à l’époque du Président Vincent Lebondo Lemali.

 

Preuve que cette institution sert plus à ce sucrer  qu’à traquer les bandits financiers,  la Commission sous ses différents président affiche un bilan nul. Après 18 ans d’existence, cette institution  n’a fait parler d’elle que  dans les campagnes de sensibilisation les unes plus  onéreuses que les autres.  Pourtant, la Commission que dirige  Nestor Mbou est dotée d’une réglementation (la loi 003/2003) qui lui donne les moyens nécessaires pour mener à bien les missions de prévention, d’investigation et de répression.  Aux dernières nouvelles, la réunion organisée par Mbou n'aurait rien donné. 

 

(Nous y reviendrons)

 

 

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