Le ministre Mouguiama Daouda joue la montre devant la misère des enseignants.
En grève illimitée, depuis les mois de juin et juillet derniers, les enseignants de la 25e promotion de l’Ecole normale supérieure (ENS) exigent toujours le paiement de leur présalaire. Sur décision du gouvernement, le paiement de ces présalaires avait été suspendu sans aucune autre forme de procès, ce, alors que ces enseignants, affectés, depuis le 03 décembre 2020, sur toute l’étendue du territoire national, étaient déjà sur leurs lieux d’affectation. Fort de cette situation embarrassante, ils n’ont pas eu d’autre choix que de regagner Libreville. Résultat, ils n’ont pas pu exercer durant cette année scolaire qui vient de s’achever.
Malgré le sit-in devant la Primature, Rose Christiane Ossouka Raponda n’a pas pu trouver une solution aux revendications de ces mères et pères de famille. Aux dernières nouvelles, une rencontre a été organisée avec le ministre de l’Education nationale, Patrick Mouguiama-Daouda. En effet, ce dernier a donné des assurances pour résoudre ce problème. « Il nous a promis que nous passerons directement au salaire au lieu des présalaires. Mais ce ne sont que des paroles », se désole un enseignant.
Conséquence, ces enseignants menacent de ne pas prendre part à la prochaine rentrée des classes, si la situation n’est pas réglée.
C'est exactement la vérité, car malgré des multiples interpellations auprès des autorités concernées, rien n'est toujours fait ce qui nous contraint à ne pas exercer une fois de plus cette année.
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