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Société

4 promotions de l’ENS toujours sans salaire : Le désordre organisé d’un gouvernement cynique et incompétent

IMG Camélia Ntoutoume-Leclercq remet le diplôme à un normalien qui ira grossir les rangs des enseignants chômeurs.

 

Il fallait la voir, toute rayonnante et joyeuse à parader aux côtés de ses filleules. Camélia Ntoutoume-Leclercq, la patronne du ministère de l’Education nationale, a été choisie comme la marraine de la 27e promotion de l’Ecole normale supérieure (ENS). Ceux qui ont opéré ce choix sont loin d’être des idiots. Ils espèrent qu’avec la ministre de l’Education nationale comme marraine, ils n’auront pas à vivre le calvaire de leurs collègues des 23e, 24e, 25e et 26e promotions de l’ENS, qui sont, à ce jour, pour certains, sans salaire, et pour d’autres, sans poste d’affectation.

 

Les ex-normaliens ne manquent pourtant pas d’interpeller le gouvernement quant à leurs conditions, sans que la situation n’évolue positivement. On assiste plutôt à un enlisement d’autant qu’en plus des deux promotions (23e et 24e), 350 enseignants issus de la 25e promotion sont eux aussi sans présalaire, voire sans salaire. Pire, ceux de la 26e promotion 2021, sortis de l’ENS en juin 2021, n’ont même pas de poste d’affectation. En plus des quatre promotions précédentes, ce sont, au total, cinq promotions de l’Ecole normale supérieure qui demeurent donc en situation de clochardisation administrative.

 

Conséquence, alors que dans l’ensemble du pays, les établissements publics manquent d’enseignants, plusieurs normaliens ont préféré choisir de rester à la maison à défaut d’aller donner des cours dans le privé. Questions : pourquoi organiser des concours de l’ENS sans qu’au préalable, les postes budgétaires soient trouvés ? Qu’est-ce qui explique l’absence de planification et d’organisation dans le secteur éducation au point que l’on se retrouve avec des centaines d’enseignants sortis de l’école sans poste d’affectation et sans salaire ? Le pire dans cette affaire, c’est que le gouvernement s’évertue à commettre, chaque année, la même bêtise. Aucune mesure n’est prise en amont pour mettre fin à ce capharnaüm.

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