IMG-LOGO
Accueil Article Absence d’intégration, conditions de travail précaires : Le tourment des enseignants des Lycées techniques agricoles de Lébamba et de Ntoum
Société

Absence d’intégration, conditions de travail précaires : Le tourment des enseignants des Lycées techniques agricoles de Lébamba et de Ntoum

IMG Au Lycée agricole de Lébamba comme à celui de Ntoum, les enseignants recrutés vivent le calvaire.

Par Wilfrid Kombé Nziengui

 

Les problèmes auxquels sont confrontés les enseignants des lycées techniques agricoles de Lébamba et de Ntoum sont à n’en plus finir. Ces jeunes sortis de l’Université des sciences et technique  de Massuku (USTM), précisément de l’Institut national supérieur  d’agronomie et de biotechnologies (INSAB) en production végétale et animale, travaillent depuis 3 ans dans des conditions précaires.

 

Les 13 jeunes enseignants n’ont, à ce jour, été intégrés à la fonction publique. Pire, les dossiers de ces jeunes seraient introuvables au ministère de l’Education nationale.  

 

Pourtant, il y a trois ans, ces treize jeunes diplômés, à la demande de  la Direction générale de l’enseignement technique et professionnel (DGTP), avaient été engagés en qualité d’enseignants vacataires au lycée technique agricole de Lébamba et Ntoum, les deux établissements que compte le Gabon dans la formation des jeunes dans les métiers agricoles. Une  promesse de procéder à leur recrutement direct à la fonction publique leur avait été faite au cours d’un entretien avec la hiérarchie.

 

Sauf que depuis trois ans, les responsables du ministère de l’Education nationale peinent à joindre la promesse à l’acte au point que ces derniers se sentent désormais marginalisés et abandonnés à eux-mêmes.

 

« Nous travaillons dans des conditions d’une extrême précarité. Les petites allocations qui nous sont allouées sont payées au compte-goutte alors que nous avons des charges. A cela s’ajoute le fait que nous devons concevoir les programmes de cours nous-mêmes. Aucun programme d’enseignement n’est fait par les inspecteurs alors que c’est à eux qu’incombe cette tache.  Pour en savoir un peu plus sur la suite de notre dossier d’intégration, nous nous sommes rendus au secrétariat général du ministère. Mais malheureusement, nous n’avons eu aucune trace de nos dossiers », a indiqué un des enseignants.

 

Ce dernier relève en outre que face à cette situation, ils ont   adressé une correspondance au ministre de tutelle, Camelia Ntoutoume Leclerq. Laquelle, reste jusqu’à ce jour, silencieuse.

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires