IMG-LOGO
Accueil Article Abus sexuels à Bangui : Le Directeur général Adjoint du B2 suspendu de ses fonctions
Politique

Abus sexuels à Bangui : Le Directeur général Adjoint du B2 suspendu de ses fonctions

IMG Les troupes gabonaises ont quitté la Centre Afrique.

Plusieurs  semaines après le retrait des militaires gabonais de la Munisca à Bangui, en Centre  Afrique, ce, à la suite d’accusation d’abus sexuels, le ministère de la Défense Nationale vient de suspendre un officier supérieur de  l’armée gabonaise de ses fonctions. Le concerné n'est autre que le colonel, Landry Mbondo, Directeur général Adjoint des contres ingérence et de la sécurité militaire, précédemment Commandant du bataillon gabonais N°6 de la Munisca.

 

 

Par Wilfrid Kombe Nziengui

 

Dans  une note de service N°004902/MDN/CB en date du 26 octobre 2021, dont Top Infos Gabon a eu copie,  le ministre de la Défense Nationale, Michael Moussa Adamo, a  pris la décision de suspendre le colonel Landry Mbondo de ses fonctions de directeur général adjoint des contres ingérences et de la sécurité militaire.

 

Une décision faisant suite aux anciennes responsabilités occupé par cet officier supérieur de l’armée gabonaise. Le Colonel Landry Mbondo était jusqu’au moment de l’expulsion des troupes gabonaises à Centre Afrique, le  Commandant du bataillon gabonais N°6 de la Munisca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine).  C’est justement en lien  avec les allégations d’abus sexuels dont se seraient rendus coupables les hommes sous ses ordres que l’officier supérieur est déchargé de ses responsabilités.

 

D’ailleurs, le ministre précise dans sa note de service que le Colonel est suspendu en attendant  les conclusions de l’enquête des Nations Unies dans  cette affaire. 

 

Une décision tout de même curieuse puisque le gouvernement gabonais n’a cessé d’indiquer à la suite d’une enquête ouverte par ses soins qu’il n’y avait aucune preuve soutenant les accusations de viols. Mieux, le pouvoir de Libreville parlait d’un acharnement et d’une décision prise par l’ONU qui visait surtout à ternir l’image du Gabon.

 

Alors pourquoi suspendre l’officier supérieur gabonais ? N’est-ce pas un aveu de culpabilité ?

 

 

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires