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Abus sur Ndoundangoye : « Des coups de fouets dans les parties intimes… »

IMG Justin Ndoundangoye va-t-il survivre à ces abus?

Les avocats de Justin Ndoundangoye dénoncent les actes de tortures sur leur client et des menaces de mort.

Le régime qu’ils ont longtemps servi avec zèle allant jusqu’à se présenter comme les derniers remparts  pour sa survie après la chute d’Ali Bongo à Ryad, mange désormais ses propres enfants. Les soldats Ajeviens, hier soutiens indéfectibles du pouvoir d’Ali Bongo, sont désormais entre la vie et la mort à la maison d’arrêt de Libreville. Il ne se passe plus un jour sans que les avocats des membres de la galaxie Brice Laccruche Alihanga ne portent à l’attention de la communauté nationale et internationale des cas  de brutalités physiques, de tortures, d’harcèlements moraux,  de violences sexuelles, de menaces de mort à leur encontre …Des exactions qui laissent désormais penser que la prison centrale de Gros-bouquet soit devenue une sorte de  Guantanamo version tropique. 

 

Après les exactions subies par Patrichi Tanasa, dénoncées par ses avocats, hier en après-midi, via un communiqué officiel, les avocats de l’ancien ministre des Transports, Justin Ndoundangoye ont eux aussi révélés les abus dont a fait l’objet leur client. «  Ils lui ont demandé de ne pas bouger, de se déshabiller intégralement. En se levant il a reçu un coup de pied aux côtes : ils l’ont ligoté, mains derrière le dos, bloqué la nuque avec leurs bottes de styles « rangers. Ils lui ont administré plus d’une quinzaine de coups de fouet (…) ils lui ont remis sur le dos en lui administrant des coups dans les parties intimes… »  relatent, dans le moindre détail, Me (s) Maguisset, Job et Nkoulou Ondo.

 

Les avocats de l’actuel député du deuxième arrondissement de Franceville  demandent  dès lors la mise en liberté  immédiate de leur client ainsi que l’annulation de la procédure le concernant, car soulignent-ils, aucun procès ne peut être équitable quand des actes de tortures sont pratiqués. 

 

Quelques heures après la déclaration des avocats, la famille de l’ancien ministre va elle aussi monter au créneau pour mettre en garde les acteurs et commanditaires de ces abus sur les conséquences qui peuvent en découler. Comme les avocats, la famille de Justin Ndoundangoye, interpelle les autorités en place. Notamment,  le président de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, le juge d’instruction, le commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le directeur de la prison centrale sur la nécessité de prendre leurs responsabilités.  Reste que face à autant d’accusations qui ternissent l’image du pays, le gouvernement reste de marbre. Silence complice ?

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