Accueil triomphal d’ABC à Fougamou, Mouila, Ndendé, Mbigou : « Ensemble tout est possible… »

Alexandre Barro Chambrier dans la ville de Mbigou.

Une montée en puissance. C’est de la sorte que l’on peut  résumer la tournée d’Alexandre Barro Chambrier dans la province de la Ngounié.  Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) qui a entamé, depuis le 12 juillet dernier, une série de rencontres dans les grandes villes et villages  suscite la mobilisation des populations. Honneurs, liesses populaires, remise des attributs de pouvoir et présentation des doléances… tout indique qu’ ABC est celui qui incarne désormais les espoirs de changement des populations.  De Mouila à Nzenzele en passant par Fougamou, Mouila, Ndendé, Lébamba, Mandji, Guietsou et Mbigou ; le message des gabonais est le même : «  il y a urgence à agir, il faut mettre fin au règne de ce régime ».

Un message des populations en phase avec l’appel à la mobilisation et à l’optimisme lancé par Barro Chambrier partout là où il est passé.  Le découragement n’a pas lieu d’être d’autant qu’il y a « clairement une situation d’abandon de la part des autorités. », note-t-il.  Conflit homme-éléphant, inflation, absence d’infrastructures, pauvreté, chômage…le bilan du régime en place est chaotique à tous les niveaux.

Face au chaos, l’ancien administrateur du Fond monétaire international (FMI) et par ailleurs professeur d’Economie promet    trouver les remèdes pour remettre le Gabon sur les rails du développement et mettre fin à la forfaiture au sommet de l’Etat. Ce fut d’ailleurs tout le sens du message de Collete Metimbe Fady, la Vice-présidente du RPM : «  Le président Barro Chambrier est  agrégé en économie, et à ce titre, il a travaillé pendant 8 ans au FMI en qualité d’administrateur pour le compte de 24 pays. Là-bas il donnait des recettes aux  Etats pour soigner leurs économies. Pourquoi « ce médecin des économies » ne le ferait-il pas pour son pays », s’est-elle interrogée.

Sauf que pour y arriver, Barro Chambrier demande au peuple gabonais de s’investir davantage dans la lutte pour le changement qui s’engage. «  Ensemble tout est possible » poursuit-il.