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Accusé d’escroquerie : Me Irénée Mezui à la barre le 27 mai prochain

IMG Me Iréne Mezui Mba.

 

Enfin ! Les choses semblent s’accélérer dans ce dossier qui a fait tant de bruit. C’est par le biais d’une note d’information que le président du tribunal de première instance de Port-Gentil a informé l’opinion de la tenue, le vendredi 27 mai prochain à 9 heures,  de l’audience correctionnelle spéciale portant sur l’affaire de Me Irénée Mezui.

 

L’avocat qui est actuellement en détention préventive à la prison centrale de Port-Gentil, est accusé, avec deux complices présumés, d’avoir escroqué 700 millions de FCFA à la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et d’avoir abusé de la confiance des membres du collectif d’ex-employés de la société de restauration (Sodexo).

 

Selon, nos confrères du journal l’Union, l’incarcération de Mezui fait suite  à un litige entre Sodexo et ses anciens employés. Ces derniers avaient intenté un procès à l’endroit de la société de restauration pour réclamer le règlement de leurs droits à la suite de leur licenciement. A l’époque, la  Sodexo qui avait fermé ses portes au Gabon,  n’avait pas pu payer à ses ex-agents l’argent exigé.  La justice avait alors  ordonné à Sogara de le faire en raison de sa dette vis-à-vis de son ancien partenaire.

 

 

Sauf qu’en dépit du fait que   Charles Hubert Ranozinot, l’huissier chargé de l’affaire, avait   recouvré les  45 millions de FCFA auprès de Sogara pour le compte des anciens de Sodexo, cet argent n’aurait  jamais été reversé aux agents. Pire, on parle d’une somme de 700 millions que la Sogara aurait au final déboursé au titre du paiement de sa créance et des dommages et intérêts. Question ; où sont passés les 700 millions de Fcfa ?  Les ex-agents de Sodexo   ne reconnaissent pas avoir touché le moindre  copeck dans cette transaction estiment avoir été roulés par Me Mezui et l’huissier de justice en charge de recouvrir l’ensemble de la créance. D’où leur plainte.

 

Entre temps, le barreau du Gabon va monter au créneau pour exiger la libération de Me Mezui compte tenu du fait que la procédure d’incarcération de l’avocat n’avait pas été respectée. Le 10 mars derniers, en guise de contestation, le barreau suspendait sa participation aux sessions criminelles.

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