Après la condamnation du Lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses hommes à 15 ans de prison pour le crime d’atteinte à la souveraineté de l’Etat, ce mercredi 14 juillet s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Libreville, le procès de Ballack Obame Mebiame. L’activiste, par ailleurs observateur de France 24, comparaît devant cette juridiction pour répondre des délits « de propagation d’informations écrites par images et vidéos en vue de troubler l’ordre public et d’inciter à la révolte contre les autorités de l’Etat et de porter atteinte à la République ». Des accusations en lien avec le coup d’état manqué du 07 janvier 2019.
Préalablement poursuivi pour des faits de complicité d’atteinte à la sureté de l’Etat, la Cour d’appel de Libreville avait requalifié les chefs d’accusation au mois de mai 2021. Conséquence, Ballack Obame n’a plus été présenté devant une cour criminelle mais plutôt envoyé devant tribunal correctionnel.
Pour autant, la décision prise par la cour d’appel dans ce dossier avait suscité la colère des avocats de Ballack et des membres de sa famille qui ne comprennent toujours pas que ces instances s’obstinent à poursuivre Ballack. Ce d'autant plus que le juge d’instruction militaire en charge de l’affaire depuis deux ans avait établi dans son rapport qu’il n’y avait dans le dossier aucun élément de preuve établissant la moindre complicité entre Ballack et le commando de Kelly. Et par conséquent avait ordonné sa libération pure et simple.
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