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Accusée de diffamation et de propagation de fausses nouvelles : Bolloré refute tout en bloc

IMG Pourquoi le ministre Ogandaga a choisi d'humilier Bolloré?

La multinationale française a, à travers un communiqué, démenti être l’auteur d’une note remettant en cause le logiciel de gestion du port d'Owendo, Sydonia World.

Ce n’est pas le grand amour entre la multinationale française Bolloré  et les autorités  gabonaises. L’heure est plutôt à la guerre de communiqués sur fond de menaces voilées.  Accusée de diffamation et de propagation de fausses nouvelles par le ministre de l’Economie, Jean Marie Ogandanga, suite  à la publication d’une note interne remettant en cause l’utilisation du logiciel Sydonia World, la firme française nie tout en bloc. Ce, à travers  un communiqué publié hier, jeudi 13 février.

 

La société actuellement gérée  par l’ivoirien Serge Agnero ne se reconnaît  pas dans ses accusations : «  l’entreprise dément être à l’origine de cette communication relative à la mise en œuvre de ce système, et regrette d’être contre son gré mêlée  à une polémique sur les conditions de mise en œuvre de Sydonia World », peut-on lire dans ledit communiqué. Avant de relever qu’elle (l’entreprise) travaille de concert avec les services douaniers pour la mise en place  du nouveau système (…) défi majeur et nécessaire pour le développement du pays. 

 

Conséquence, Bolloré indique être victime de la propagation de cette fausse nouvelle et se réserve le droit  de saisir la justice pour que les auteurs de cette cabale soient sanctionnés. Reste  que le communiqué de Bolloré Gabon suscite d’avantage d’interrogations en lien avec la réaction du ministre de l’Economie.

 

Comment expliquer qu’à son niveau de responsabilité, Jean-Marie Ogandanga  a pu se saisir de simples affabulations pour convoquer le directeur général d’une société étrangère au point d’exiger de lui un démenti officiel et des excuses publiques à l’endroit des services de douanes ? Pourquoi, avant de porter une telle affaire nuisible pour l’image de Bolloré Gabon, le ministre de l’Economie n’a pas diligenté une enquête interne pour s’assurer de la véracité des accusations portées contre la multinationale ? Et si cette affaire cachait à la vérité d’autres velléités de la part des autorités gabonaises ?   La montée en puissance du groupe Olam et la prise d’intérêts de la GSEZ dans le secteur portuaire serait-elle étrangère à la cabale dénoncée par le groupe français ? Quand on sait que le groupe singapourien veut arracher  depuis son arrivée au Gabon le contrat d’exploitation du port d’Owendo aux mains de Bolloré. Il règne désormais un climat de guerre froide.

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