Le bureau de l'ONG et les responsables de la prison.
Gratitude, satisfecit et remerciements sont les mots des femmes détenues à la prison centrale de Mouila et des membres de l’administration de cette maison d’arrêt à l’endroit de Sophie Saulnerond épse Malekou, lors de son passage sur les lieux en fin janvier dernier. Une visite empreinte d’altruisme et ponctuée par la remise des produits de première nécessité.
Par Wilfrid Kombé Nziengui
Divers vivres non-périssables à l’instar de produits d’hygiène corporelle, d’outils d’aide à la lecture saine et à la méditation spirituelle (bibles), des produits pharmaceutiques de premiers secours ont constitué l’essentiel des présents portés à la prison centrale de Mouila, le samedi 28 janvier dernier, par une importante délégation des membres de l’organisation non gouvernementale de défense des droits de l’Homme, « Un sourire en prison ».
« L’objectif de ce don est d’apporter notre pierre à la somme d’actions qui participent à l’amélioration des conditions de vie en milieu carcéral, tout en mettant ces instants à contribution pour vous exhorter à un comportement exemplaire », s’est, notamment, exprimée Sophie Malekou, la présidence de cette ONG. Des moments également mis à profit pour souhaiter aux bénéficiaires et à l’ensemble des services de cette administration pénitentiaire des meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2023.
Les préoccupations relatives à la réinsertion des pensionnaires de la prison centrale de Mouila, au terme de leur détention, n’ont pas été en reste.
Construite dans les années 50, la prison centrale de Mouila n’échappe pas au triste phénomène de surpopulation carcérale qui gangrène l’ensemble des maisons d’arrêt du pays, avec à son actif un peu plus de 280 détenus, contre 50 détenus initialement prévus. Une surpopulation qui a pour conséquence la promiscuité et les tracasseries diverses, souvent sources de tensions chez les détenus.
Durant son passage sur place, Sophie Saulnerond épse Malekou a exhorté les femmes détenues à éviter toute attitude susceptible de favoriser des relations conflictuelles avec l’administration.
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