Paul-Marie Gondjout
Il n’a pas le courage de démissionner. Sa mission est connue de tous, il faut saboter de l’intérieur l’Union Nationale. Pour y arriver, Paul-Marie Gondjout multiplie les actes de défiance et d’indiscipline avec la bénédiction de sa belle-famille. Un plan machiavélique au service des intérêts du régime Bongo/PDG/Valentin.
Chaque jour qui passe le gendre de Zacharie Myboto, devenu simple militant de base à l’Union Nationale, fait étalage de sa duplicité, de sa fourberie et de son ambition inavouée de faire couler de l’intérieur la formation politique dont il fut le Secrétaire exécutif adjoint en charge des élections.
Sa stratégie est simple : il faut dénigrer au maximum Paulette Missambo qui lui a fait mordre la poussière à l’élection pour la présidence du parti en plus de créer une sorte d’aile dissidente dont il se réclame être le leader. Il y a deux semaines, l’époux de Chantale Myboto a poussé le bouchon plus loin, en inaugurant sa permanence politique à l’ancien siège de l’Union Nationale.
Pour se donner un peu de crédibilité et d’épaisseur politique, le candidat malheureux a voulu faire croire à l’opinion que cette permanence serait, en outre, un musée à la mémoire d’André Mba Obame.
Cette mascarade sur fond de provocation n’a, de toute évidence, trompé personne. Puisque pas grand monde dans le parti, et même en dehors, n’accorde encore du crédit aux gesticulations d’un homme que l’on dirait profondément frustré par la multiplication des échecs dans une carrière politique qui n’a d’existence que parce que poussé par sa belle-famille. Incapable de s’imposer politiquement dans son Moyen-Ogooué natale, méprisé et humilié par l’intelligentsia du parti, qui le voit, voire le présente comme « un cancre politique », le fils Gondjout se cherche une voie, quitte à pactiser avec le « diable ».
Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute, en se lançant dans une campagne de sabotage d’un parti politique qui vient d’administrer une leçon de démocratie au pays et à l’Afrique tout entière, PMG fait le jeu du pouvoir Bongo/PDG/Valentin.
Détruire l’Union nationale pour faire renaître l’UGDD ?
Est-ce alors étonnant, quelques heures seulement après l’inauguration de la permanence politique, qu’il soit l’invité de Snela Ange Pambo, dans la chaîne propriété des Bongo ? Est-ce une surprise de constater que ses actes d’indiscipline et de défiance fassent l’objet de récupération de la part de la presse du pouvoir pour présenter l’Union Nationale comme une formation politique au bord de l’implosion ? Mauvaise foi en bandoulière, Paul-Marie Gondjout veut faire croire à l’opinion que l’Union Nationale sous Paulette Missambo plonge dans l’inertie, alors que son beau-père, douze ans durant, a été incapable d’implanter le parti sur l’ensemble du territoire national, malgré un capital sympathie très élevé dans l’ensemble du pays.
Des vérités que se gardent de déverser sur la place publique Paulette Missambo et l’ensemble des membres de son bureau. Lesquels sont restés aériens et altiers devant les gesticulations d’un homme qui n’a même pas la présence d’esprit d’interpréter ce silence comme la volonté de ne pas écorner l’image du vieux Zacharie Myboto. Même si ce dernier ne fait rien pour rappeler son beau-fils à l’ordre et à la tempérance.
A moins que derrière tout ceci se cache au projet obscur de détruire l’Union nationale de l’intérieur, pour faire renaître l’UGDD. Un instrument qui servira aux Myboto pour continuer d’exister politiquement et, au besoin, servira de monnayage financier.
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