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Politique

Adoption de la loi sur l’état d’urgence : L’honorable Edgard Owono dénonce les contradictions et les aberrations

IMG Le député du canton Ellelem dénonce les violations des libertés fondamentales.

Dans une tribune libre, le député du canton Ellelem dévoile les violations de la Constitution et des libertés fondamentales des citoyens à travers l’adoption de la loi sur l’état d’urgence.

Y-a-t-il d’autres visées obscures derrière le plan de riposte contre la pandémie du Covid-19 ? Le pouvoir en place se sert-il  de la pandémie pour  imposer dans le pays un régime policier en restreignant les libertés des citoyens ? L’honorable Edgard Owono Ndong, le député du canton Ellelem vient, dans une tribune libre, de dénoncer le complot du régime contre le peuple gabonais. En relevant  les atteintes aux libertés fondamentales à travers l’adoption, le samedi 09 mai dernier, par l’Assemblée nationale, du projet de loi fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires.

 

Pour l’honorable Edgard Owono Ndong, ce projet de loi non seulement reprend presque toutes les dispositions de la nouvelle loi sur l’état d’urgence, mais en plus intègre plus de privation de libertés et des droits. Il s’agit d’une loi sur l’état d’urgence et ce pour trois mois. Autrement dit, le gouvernement peut en application de cette nouvelle disposition, passer outre l’avis de l’Assemblée nationale et imposer l’état d’urgence sur une durée de 45 jours alors que le législateur prévoit 15 jours dans «  notre loi fondamentale ».

 

A la vérité, le gouvernement a trouvé avec le soutien des députés godillots, le moyen de contourner le rejet qu’il a subit quelques semaines avant.  Le gouvernement sollicitait une prorogation pour une durée de trois mois mais les députés affirmaient et imposaient qu’il fallait s’aligner et coller au délai constitutionnel de 15 jours. Quitte à se réunir tous les 15 jours si nécessaire. C’était là un moyen de garder la main et d’exiger des bilans à mi parcours au constat de l’opacité dont faisait montre le gouvernement dans la gestion de cette crise, relève le député du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM).  

 

A cette violation des libertés fondamentales du peuple, se greffe désormais l’évidence d’une gestion catastrophique et opaque des moyens débloqués par l’Etat pour la gestion de cette crise.  L’élu d’Ellelem en veut pour preuve, le fait  que le  Premier ministre  soit passé à l’Assemblée nationale pour demander une commission  d’enquête parlementaire sur la gestion des fonds mobilisés pour cette crise.  Une aberration qui met en évidence, le fait que le premier responsable du gouvernement avoue à la face du monde qu’il ne maîtrise absolument rien. Le Gabon marche désormais sur la tête. Si Julien Nkoghé Bekalé ne maîtrise plus rien, qui gère alors les moyens débloqués ? Est-ce, le président de la République Ali Bongo  ou les membres du gouvernement en toute indépendance ?   Edgard Owono Ndong invite le peuple gabonais à apprécier la gestion actuelle du pays. Incroyable !

 

 

 

 

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