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Société

Affaire matrimoniale : Un homme victime de spoliation dénonce les agissements de son ancienne femme et des magistrats au tribunal

IMG Le couple lors de leur mariage en mars 2015.

Il vient de tout perdre. Davy Akoumbou, journaliste de formation, ancien cadre au Fond forestier, a du mal à se remettre de la décision prononcée par le tribunal de Libreville accordant à son épouse le divorce en plus d’octroyer à cette dernière la  propriété qu’il a eu à  bâtir.  Plongé dans le désespoir, la colère et l’incompréhension, l’homme la cinquantaine révolu,   dit être la victime d’un vaste complot dont son ex épouse, dame Idiba Mariella Diane, est l’instigatrice.  Comment en est-on arrivé-là ? 

 

Tout est parti, d’après Davy Akoumbou, de son limogeage du Fond forestier le 28 novembre 2018 ; «  dès que j’ai été limogé de mon  poste Madame a décidé de me faire vivre un calvaire. Après une simple dispute de couple, elle a quitté la maison pendant plusieurs jours. En dépit de mes  supplications elle n’a rien changé à sa décision. Pire, je vais être expulsé de ma maison par des éléments de la police à la solde de mon épouse au prétexte de violences conjugales.  En mars 2019, je suis convoqué devant le juge matrimonial alors qu’aucun document n’attestait des faits de violences conjugales à mon encontre, le juge va tout de même confirmer mon expulsion de la maison. Je vais me retrouver à vagabonder dans Libreville alors que j’ai un domicile », témoigne   cet homme dévasté par la tournure des événements.

 

Pour lui, aucune procédure n’a été respectée ; « c’est la police qui est venue m’expulser de ma maison.  L’enquêteur au Komo va m’interdire de remettre les pieds chez moi. Pour aller chez moi, je devais désormais lui demander la permission. Vous vous rendez compte !  C’est elle qui a demandé le divorce mais c’est moi qui suis expulsé de chez moi comme un vulgaire bandit. Je ne comprends  toujours rien de  cette affaire. »

 

 

La douleur est d’autant plus grande pour Davy Akoumbou qu’au aucun enfant n’est né de cette union. Ce fut plutôt le contraire, puisqu’indique-t-il, « j’ai élevé ses enfants. J’ai financé leurs études. J’ai construit une villa dans laquelle ils habitaient tous ».  Aujourd’hui, poursuit-il, « je suis humilié, dénigré, insulté sans raison valable ».

 

Et de poursuivre ;  «  Il faut que la justice sache qu’elle a été induite en  erreur. Ma faute fut-elle d’épouser cette femme en mars 2015 sous le régime monogamie  communauté  des biens ?  », interroge-t-il.

 

Davy ne s’arrête pas là, il accuse son ex épouse d’héberger désormais un autre homme dans sa maison ; «  elle vit actuellement dans ma maison avec son amant.  » Pour autant, Akoumbou ne compte pas en rester là.  Convaincu que son épouse bénéficie du soutien de certains magistrats au tribunal matrimonial,  il dit initier une plainte au pénal pour spoliation. Va-t-il obtenir  réparation ? Sera-t-il rétabli dans son droit ? Pas sûr, car on apprend des sources judiciaires que son ex  épouse prétend avoir largement contribué à la construction de la villa située au quartier Alénakiri.

(Affaire à suivre)

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