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Agence nationale des parcs nationaux : Les écogardes barricadent tout !

IMG Les bureaux de l'ANPN, au quartier Haut de gué-gué, fermés.

Le ton est monté, la semaine dernière, à l’Agence nationale de parcs nationaux, où le Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg) a décidé de durcir son mouvement de grève, en dressant des barricades à l’entrée de sa Direction générale sise au Haut de Gué-Gué, dans le 1er arrondissement de Libreville. Cette semaine, les écogardes annoncent une marche vers la Primature et le Trésor public.

 

 

Revendiquant trois mois d’impayés de salaire, de meilleures conditions de travail, une meilleure assurance-maladie, la mise en place d’un statut des écogardes et le rétablissement dans ses fonctions de leur collègue du parc de Minkébé à Makokou, M. Samaké, le mouvement de grève du personnel de l’Agence nationale des parcs nationaux, aujourd’hui, Agence nationale de la protection de la nature, a connu d’autres tournures, la semaine dernière, au siège de cette entité Rapac, au Haut de Gué-Gué, dans le premier arrondissement de Libreville.

 

Les écogardes, visiblement en colère, ont barricadé les voies d’accès de cette entité sous tutelle du ministère des Eaux et forêts. Au sujet des salaires, selon Sosthène Engonga, Secrétaire général du Syneg, après une rencontre avec la hiérarchie, le retard des salaires est du fait du Trésor public. Bien que les services du Budget aient donné l’ordre de décaisser trois milliards de Fcfa. Seulement, voilà, explique notre interlocuteur, le Trésor public ferait face un problème de liquidités, et, actuellement, l’entité ne paierait que par priorité.

 

Toute chose qui a  conduit à une montée d’adrénaline au siège de Rapac. « On a l’impression que le Secrétariat exécutif de l’ANPN ne tient compte de nos revendications que lorsque nous sommes autour de la table des discussions, mais une fois partie, la situation reste en l’état », s’est indigné Sosthène Engonga.

 

Revendiquer leurs services rendus

C’est pourquoi, laisse entendre le syndicaliste : « Nous allons, dès cette semaine, organiser une marche vers la Primature et vers le Trésor public ». Un autre point est venu s’agripper à cette liste, il s’agit du rétablissement au poste de leur collègue du parc Mikinbébé. « Nous demandons la réintégration sans délai de notre collègue licencié abusivement au Parc de Minkébé à Makokou, il y a 4 mois », a exigé le Secrétaire général du Syndicat national des écogardes du Gabon, Sosthène Engonga.

 

Et de poursuivre : « Mais la hiérarchie, au lieu de s’atteler à régulariser ces situations, a préféré botter en touche. En effet, le syndicat n’est légalement pas reconnu et moins représentatif au niveau des écogardes ».

 

Autre situation qui gêne le personnel, c’est la question des cotisations sociales. La hiérarchie estime qu’elle voudrait d’abord s’acquitter de la situation des agents retraités. Or, explique le syndicaliste, « le Code du travail prévoit que chaque agent, qui va en retraite, devrait percevoir son service rendu, avant de percevoir sa pension de retraite. A ce jour, nous savons que depuis l’existence de l’ANPN, aucun agent retraité n’a perçu son service rendu. C’est pourquoi, nous invitons tous les retraités à revendiquer leurs services rendus, comme le prévoit la loi ». Chaud devant.

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