Fallait-il en arrivée là pour que le gouvernement comprenne qu’il ne peut, au nom de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, s’immiscer dans l’organisation du culte au sein des églises. En plus de conditionner la participation des fidèles aux messes à la présentation des tests Covid-19.
Inévitablement la fronde des hommes de Dieu, le 25 octobre dernier, a brisé le jusqu’au-boutisme du gouvernement. Puisque la Cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda et les ministres concernés par ce dossier (Intérieur et Santé) ont dû ravaler leur fierté en annonçant, à la suite de la séance de travail avec les différents leaders des confessions religieuses, des allègements voir la suppression de plusieurs mesures. Ainsi, l’organisation de l’eucharistie, de la dîme ou des offrandes vont continuer à relever de la cuisine interne des églises.
En plus simple, le gouvernement vient de retirer toutes les mesures restrictives liées à ces aspects. Il n’est plus par exemple question que le paiement de la dîme se fasse par transfert électronique. Les communautés religieuses devront désormais elles-mêmes, organiser ces trois aspects dans le strict respect des mesures préventives liées à la pandémie de Covid-19, relève cependant le gouvernement. Tout comme l’exécutif demande aux églises d'encourager les fidèles et les populations à se faire dépister massivement. Une invite désormais empreinte de respect envers l’église. C’est dire à quel point le rapport de force a changé.
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