IMG-LOGO
Accueil Article Annulation de la loi portant suppression de certains services publics : Un revers pour Julien Nkoghe Bekale !
Politique

Annulation de la loi portant suppression de certains services publics : Un revers pour Julien Nkoghe Bekale !

IMG Julien Nkoghé Bekalé très fragilisé.

La décision de la Cour constitutionnelle fragilise le Premier ministre et met en évidence les limites dans la conduite de la gestion de l’Etat.

Si l’honneur animait l’action politique de cet homme, il y a longtemps qu’il aurait démissionné. Ce, au regard  des vilenies  qu’il subit d’un pouvoir qu’il sert pourtant avec loyauté. Mais la démission ne fait pas partie des actions intégrant  la culture politique dans notre pays. Et ce n’est  pas l’actuel  Premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé,  qui va en faire  l’expérience.  Le natif de Ntoum va une nouvelle fois  ravaler sa colère, pour surmonter l’humiliation qui vient de lui être faite par la Cour constitutionnelle.  Laquelle institution a procédé, en sa séance du 24 mars dernier, à l’annulation de la loi portant suppression de certains  services publics.

 

Or, en saisissant la Cour constitutionnelle, il y a  près de six mois, Nkoghé Bekalé pensait juste se conformer à la loi en procédant  au  contrôle de la constitutionnalité de cette disposition.  le Premier ministre n’aurait jamais imaginé qu’il sera débouté par Marie Madeleine Mborantsuo et les autres juges. Le mettant de facto dans une situation inconfortable.  Révélant à la face du monde,  les limites du gouvernement qu’il dirige. Au point que le journal, pro gouvernemental, l’Union,  fasse état dans sa livraison du jour, d’un texte non- conforme contenant des dispositions d’un tel mélange confus et désordonné qui le rend tout simplement  inapplicable.

 

Une surprise dans l’opinion. La Cour constitutionnelle vient d’oser renvoyer l’exécutif  à ses études. Julien Nkoghé Bekalé en sort fragilisé. Ce d’autant plus,  que cette annulation soulève beaucoup d’autres  problèmes.  D’ailleurs identifiés par le  Quotidien l’Union ; que vont devenir les services déjà supprimés (Fond forestier national, Fond pour le développement du sport, Autorité de régularisation des produits agricoles…) ? Qu’en est-il de l’avenir des employés ? Des processus de liquidation en cours ?  

 

Si pour l’heure, le gouvernement reste muet face à  toutes ces interrogations,  les représentations syndicales et  les employés mis au chômage ne vont pas manquer de s’engouffrer dans cette brèche pour exiger des réintégrations, des redéploiements  à défaut du paiement des indemnités pour licenciement illégal.  Voilà comment  l’incurie de  Julien Nkoghé Bekalé et ses ministres vont entraîner un autre bourbier social. Sur le  plan politique, il n’y avait pas une  meilleure manière d’enfoncer un Premier ministre déjà très critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire.

 

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires