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Appel à agir : la vacance du pouvoir plus que jamais à l’ordre du jour

IMG Le président de la République est-il encore capable de diriger ?

Interpellation du député du Modem, levée de boucliers des membres du régime, nouvelle saisine du collectif Appel à agir…plus que jamais le débat sur les capacités d’Ali Bongo à diriger le pays est sur la table.

Il faudra bien  plus que les réactions à chaud des membres du gouvernement et du Parti démocratique gabonais (PDG)  pour taire le débat sur la vacance du pouvoir.  Tout comme la décision de la Cour de cassation rendue, le mardi 07 juillet dernier, ne suffira pas à  arrêter la démarche du collectif Appel à agir, lequel depuis plus d’un an interroge la Nation entière sur l’identité ou les identités des personnes qui dirigent actuellement le pays. 

 

Et comme un alignement favorable des planètes, un jour après que la Cour de cassation ait cassé l’assignation d’Ali Bongo à  comparaître devant la Cour d’appel visant à le soumettre à une expertise médicale, le député  du Modem, Bruno Fuchs, interrogeait le gouvernement français sur les capacités physiques et cognitives d’Ali Bongo et, l’identité du donneur d’ordre au sommet de l’État.  Le député de la 6 ème circonscription du Haut-Rhin a d’ailleurs été très formel dans l’articulation de son interpellation : « Au Gabon (…) le chef de l’État n’est plus en capacité de présider son pays depuis 18 mois en raison de son état de santé.» Une affirmation sans ambages qui en dit long sur le fait que les autorités politiques de l’ancienne métropole en savent davantage que le peuple gabonais.

 

D’ailleurs le ministre des Affaires étrangères français, Jean Yves Le Drian, embarrassé par la question n’a pas eu d’autres choix que de l’esquiver. C’est dire à quel point le dossier est aussi bien gênant pour la France  que pour le pouvoir de Libreville. Un dossier gênant qui risque d’exploser. Et c’est là toute la peur de plusieurs ministres et personnalités du régime. Lesquelles n’ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur la France, désormais accusée «  d’immixtion », «  d’atteinte à la souveraineté » et même de « tentative  de déstabilisation des institutions de la République ».  C’est  la  panique à bord !

 

Du reste,  toute cette polémique  n’est pas faite  pour desservir la causse du collectif Appel à agir.  Bien au contraire, les « dix enfants de la République » par l’intermédiaire  de leur avocat, Me Mezui Mba, annoncent introduire dans les semaines à venir un recours auprès de la Cour de cassation afin de contester la décision prise par la même instance. Si plusieurs observateurs estiment que cette démarche, comme les autres avant, va se solder par un nouvel échec, le Collectif veut surtout par cette démarche garder ouvert le débat sur la santé d’Ali Bongo. Les dix ont l’intime conviction que ce n’est pas Ali Bongo qui dirige le Gabon et ne cessent de demander la déclaration de la vacance du pouvoir. Plus que jamais le débat est à l’ordre du jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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