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Politique

Appel à la candidature d’Ali Bongo ; « C’est un appel à la poursuite de la destruction du Gabon… » indique l’opposant Mouang Mbading

IMG Jean Victor Mouang Mbading, opposant au régime Bongo/PDG.

Il n’a pas la langue dans sa poche. Il dit, à haute et intelligible voix, ce qui est du désastre actuel dans le pays. Opposant au régime Bongo/PDG, depuis des décennies,  Jean Victor Mouang Mbading est l’une des rares personnalités à n’avoir pas accepté de servir un régime qu’il qualifie « d’organisation mafieuse ».

 

L’enseignant de philosophie a, dans une interview accordée à notre confrère de Gabonews, le 17 mai dernier, accusé les compatriotes qui en appellent à la candidature d’Ali Bongo Ondimba de conspirer à la poursuite de la destruction du pays. « Ceux qui ont appelé à la candidature de M. Ali Bongo Ondimba ne sont pas des fous. J’estime qu’ils ont leur esprit en éveil et le bon sens fonctionne en eux. On se demande bien, après deux mandats, on appelle à la candidature d’un monsieur qui a détruit le Gabon. C’est donc un appel au président à continuer son œuvre de destruction du Gabon », a-t-il déclaré. Mouang Mbading, qui ne s’arrête pas là, relève que cette destruction consiste, sur le plan économique, « à brader les richesses et faire en sorte que le Gabon n’ait pas une économie ou du moins que cette économie soit sans substance ».

 

Est-ce qu’ils sont manipulés ? Le font-ils en conscience ? S’interroge l’opposant. Quoi qu’il en soit, pour lui, ce sont des Gabonais qui veulent que le programme du PDG soit appliqué jusqu’au bout. Autrement dit, que le Gabon soit vraiment détruit. Le désastre, pour Mouang Mbading, n’est pas seulement à constater sur le plan économique, puisque même sur le plan du respect des principes démocratiques, c’est « la catastrophe ». Sinon, comment expliquer que dans un pays qui se dit démocratique, le président soit amené à nommer des gens au Sénat. « La démocratie, c’est une personne, une voix. Si le président doit nommer des élus, c’est qu’il a plusieurs voix. Il devient un super homme. Un super citoyen. Un monarque. C’est cela que nos compatriotes veulent voir continuer dans notre cher pays : la monarchisation du pouvoir », se désole l’opposant. Le premier secrétaire MESP appelle ses compatriotes au ressaisissement, pendant qu’il est encore temps. Ecouteront-ils le sens profond de cet appel ? Ce n’est pas sûr !

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