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Appel de la Fecorefi  aux agents des régies financières: « La grève générale illimitée doit être plus dure que jamais… »

IMG Jean Marie Ogandaga est jugé arrogant et méprisant par la Fecorefi.

Face au silence du gouvernement, les syndicats des régies financière haussent le ton en appelant désormais les agents à durcir le mouvement jusqu’à la satisfaction totale  des points de revendications.

 

Comment va-t-il se sortir de ce bourbier ? Jean Marie Ogandaga semble perdre pied. Le mouvement d’humeur dans  les régies financières tourne à l’enlisement. Ce,  en réponse au silence observé par le ministre de l’Economie et de l’ensemble du gouvernement face aux revendications posées. Conséquence, le bureau de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a appelé  les agents des mamelles de l’Etat à  « suspendre toutes les activités ».

 

 

Jean Mbatsi Bayonne (Snad),  Richard Mbagangoye (Saad), Davy Mounguenguy (Synat), Nicaise Otounga (Synahydro) et Sylvain Ombindha Talheywa III ( SPI) ont, dans le communiqué publié le 18 août dernier, indiqué que le silence méprisant du gouvernement sous-entendait pour eux   un manque de considération face aux préoccupations. L’insouciance quant aux situations administratives. Et le refus total de publier les résultats des audits réalisés en 2018. » 

 

Or pour le regroupement syndical,  les résultats des audits  des primes et des effectifs prouvent pour que l’Etat gabonais paie plus qu’il ne faut et qu’il ne contrôle pas les recrutements et autres embauches à caractère familial dans les régies financières. 

 

«  Nos situations administratives ne les préoccupent pas tant qu’ils peuvent intégrer les leurs sans s’apitoyer sur les souffrances des agents qui depuis plusieurs années ont presque perdu espoir », fustige Sylvain Ombindha Talheywa III, le porte-parole de la Fecorefi. Avant de rajouter que le gouvernement  n’a rien à faire « de nos situations, ce qui les préoccupe c’est que nous devons uniquement travailler pour faire entrer l’argent qu’ils ont même du mal à payer aux « esclaves » que nous sommes ».

 

Pire, aux impôts, les agents indiquent clairement ne pas procéder à la collecte de la TVA dès la fin de ce mois. «  Ils nous méprisent, nous les mépriseront. Nous n’avons pas signé pour devenir leurs esclaves » dégaine le porte-parole de la Fecorefi, Sylvain Ombindha Talheywa III.

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