Dans sa lettre ouverte envoyée le mardi dernier, à l’Archevêque de Libreville, Mgr Iba-ba, Bertrand Zibi n’a pas caché sa déception voir son dégout de voir le système judiciaire gabonais violé l’ensemble de ses droits. Condamné à six ans de prison pour des faits de détention illégale d’arme à feu et non-assistance en personne en danger, l’ancien député de Minvoul a depuis fait appel de cette décision. Mais, contre toute attente, « la cour d’appel de Libreville en violation de toutes les règles de droit va se déclarer incompétente à statuer sur ce cas » dénonce Zibi Abeghe dans sa correspondance.
Pourtant « le nouveau Code de procédure pénale, en son article 300 stipule que lorsque vous faites appel d’un jugement, si vous n’êtes pas jugé dans les deux mois qui suivent, la condamnation est réversible pour une mise en liberté provisoire » rajoute-t-il. La correspondance rendue publique par nos confrères de La Cigale Enchantée va susciter un tollé dans l’opinion. Récriminations, condamnations, dénonciations…l’opinion s’indigne des errements d’une justice devenue un instrument de règlement de comptes à la disposition du pouvoir politique.
Coup de tonnerre, hier, mercredi 13 janvier 2021, la cour d’Appel fait parvenir à Me Imbong Fadi (avocat de Zibi) un avis d’audience l’informant de ce que son client sera appelé devant cette juridiction en son audience du lundi 18 janvier 2021 à 9 heures. Les juges auront-ils le courage de dire le droit sans influence et pression politique ? La réponse dans quelques jours.
(A suivre)
Vive la justice notre beau et enviable pays le Gabon.
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