Jean Rémy Yama, président de la Dynamique Unitaire.
Le président de la confédération Dynamique unitaire fait actuellement l’objet d’une cabale médiatique. Une campagne ordurière sur fond d’instrumentalisation qui intervient au moment où le leader syndical multiplie à l’intérieur du pays une tournée visant à conscientiser les populations.
Il fait peur. Le régime est, visiblement, tourmenté après la réussite de la tournée que Jean Remy Yama a effectuée à l’intérieur du pays. Le président de la confédération Dynamique Unitaire (DU), par ailleurs leader du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), mobilise et conscientise, depuis trois mois, les travailleurs, les retraités, et même, les chômeurs sur leurs droits.
Pension de retraite, régularisation des situations administratives, avancements, stages, gel des recrutements… Jean Rémy Yama n’a esquivé aucun sujet, tout en apportant ses lumières à des populations de l’arrière-pays très souvent ignorant des réalités. « Ce système de prélèvement est une arnaque. Quand il s’agit du prélèvement, l’Etat utilise le nouveau système de rémunération et quand il s’agit du paiement des pensions de retraite, il utilise l’ancien système. Ce qui relève de la sorcellerie. Les prélèvements des pensions de retraite ont augmenté, sans que les montants payés n’augmentent. Où va la différence ? On ne peut pas dire qu’il n’y a pas d’argent, puisque les fonctionnaires sont prélevés », indiquait-il lors de son passage dans le Haut-Ogooué.
La cabale ordurière d’une presse aux ordres
Le régime qui, à deux ans de la prochaine élection présidentielle, n’a rien à proposer comme bilan, a vite fait d’ouvrir « le feu » contre un homme représentant désormais une menace. Pour la sale besogne, une certaine presse a été invitée à présenter Jean Rémy Yama comme une personnalité à « moralité douteuse ». Pour la circonstance, la presse instrumentalisée par le régime est allée réactiver le dossier d’acquisition des parcelles. En plus d’indiquer que le leader syndical s’apprêtait à quitter le pays pour se rendre en Côte d’Ivoire, afin d’échapper à la justice.
Sauf que la presse aux ordres est incapable, à ce jour, donner au grand public les raisons pour lesquelles la même justice n’a pas rendu un verdict définitif. Puisque Yama s’est rendu coupable à leurs yeux d’abus de confiance, pourquoi la justice ne délivre-t-elle pas à son encontre un mandat de dépôt en attendant un procès public ? Preuve qu’il y a, en vérité, dans cette affaire, de nombreuses zones d’ombre. Mieux de la fumisterie visant juste à paralyser les activités syndicales d’un homme qui dérange.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
