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Politique

Après la publication de deux lettres ouvertes : Bertrand Zibi Abéghé privé d’appels téléphoniques

IMG Bertrand Zibi toujours détenu à la prison centrale de Gros-bouquet.

Bien que la Cour d’appel de Libreville ait confirmé le verdict le condamnant à dix ans de prison  dont six ferme et quatre avec sursis, Bertrand Zibi Abéghé n’a pas arrêté de se battre pour clamer son innocence.  Dans sa dernière lettre ouverte rendue publique par le journal, La Cigale  Enchantée, le mardi 16 mars dernier,  l’ancien député de Minvoul  dénonçait   une conspiration visant à le faire accuser  d’un complot de coup d’Etat. «  Une machination montée de toutes pièces » indiquait-il. 

 

Cette lettre ouverte adressée à la Représentante de l’Union européenne au Gabon, Rosario Bento Pais,  a suscité dans l’opinion une onde d’indignations. Plusieurs personnalités dans la société civile et la diaspora sont montées au créneau pour exiger la libération de Bertrand Zibi Abéghé, désormais présenté comme un prisonnier politique. Un homme qui paie le prix de sa démission fracassante du Parti démocratique gabonais en juillet 2016.

 

Preuve que ses sorties publiques de la prison centrale dérangent,  Zibi vient de se voir interdire les appels téléphoniques.  Un droit pourtant accordé aux détenus afin qu’il ne soit pas coupé de leurs familles et de leurs proches. Jusqu’au bout,  Zibi subi les atrocités d’un régime cruel.

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