IMG-LOGO
Accueil Article Arrestation et détention arbitraire de Jean Remy Yama : Le REDHAC demande sa libération pure et simple
Société

Arrestation et détention arbitraire de Jean Remy Yama : Le REDHAC demande sa libération pure et simple

IMG La pression internationale s' intensifie pour exiger la libération de Yama.

Communiqué

 

Douala-Libreville : le 28 février 2022 : Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) et La Coalition-Pays Gabon a appris de sources dignes de foi l’arrestation et la détention de M. Jean Remy YAMA, président Dynamique Unitaire, le plus grand conglomérat des syndicats du secteur public du Gabon par les services de sécurité de l’aéroport International. Aussi, le REDHAC et la Coalition Pays-Gabon reste préoccupés par la séquestration dans les bureaux de renseignements du Gabon depuis cette nuit.

 

Les faits :

 

Dimanche 27 février 2022, M. Jean Remy YAMA, devait se rendre au Sénégal pour ses soins d’urgence. Alors qu’il s’apprêtait à prendre son vol pour le Sénégal et sans avoir fait l’objet d’aucune convocation tout au long de son séjour au Gabon, il est arbitrairement séquestré à l’aéroport International de Libreville jusqu’à cet instant.

Depuis Octobre 2021, le Président Jean Remy YAMA, depuis le Sénégal où il suit des raisons médicales avait lancé un appel à la ville morte du 15 décembre 2021, largement suivi sur l’ensemble du territoire national. En janvier 2022 la grève du Syndicat National des Enseignants Chercheurs (SNEC), paralyse présentement les établissements d’enseignements supérieurs du Gabon.

Pour le REDHAC et la Coalition-pays-Gabon, cette séquestration est une intimidation à pour but le musèlement des organisations de la société civile, au Défenseur(e)s des Droits Humains et aux syndicalistes

 

C’est pourquoi, Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) et sa Coalition-pays Gabon :

 

- condamne avec fermeté la séquestration du président Jean Remy YAMA dans les cellules de l’aéroport International

 

- dénonce les méthodes d’intimidations ainsi que les représailles à l’encontre du président Jean Remy YAMA, ainsi que les autres Défenseur(e)s des Droits Humains, les syndicalistes, intimidations qui visent à affaiblir les syndicats et les associations de la société civile au Gabon.

 

 

aux autorités du Gabon, le REDHAC et sa Coalition pays-Gabon,

 

- Demande la libération pure et simple du Président Jean Remy YAMA et à prendre en toutes les dispositions nécessaires pour que ce dernier réponde présent à son contrôle médical au Sénégal le plus vite possible ;

 

 

- Exhorte de continuer à respecter les conventions et intruments régional Commission et Internatioal (ONU) librement ratifié et relatifs aux droits humains, aux syndicats et aux Défenseur(e)s des Droits Humains au Gabon.

 

Enfin, le REDHAC :

 

- Continue à encourager le gouvernement du Gabon à assurer la protection légale des Défenseur(e)s des Droits Humains, les journalistes, en adoptant la loi portant « Promotion et Protection des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale ».

 

Partagez:

1 Commentaires

L'association pour respect du droit des populations autochtones,du développement durable et du droit de l'homme(ARPA2DH) membre de la coalition REDHAC Congo condamne avec fermeté cette arrestation et demande la libération immédiate et sans condition du président Jean Rémy Yama


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires