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Politique

Atelier sur la lutte contre le rétrécissement de l’espace civique au Gabon : « Aucun développement n’est possible dans un environnement hostile »

IMG Les participants à l'atelier.

Dynamique OSCAF a animé samedi 18 décembre dernier,  un atelier sur la lutte contre le rétrécissement de l’espace civique au Gabon en présence d’une dizaine d’ONG, avec la participation du PNUD. Il était question  d’examiner la situation des droits de l’homme au Gabon par rapport au dispositif légal et au vécu des populations.

 

L’objectif de cet atelier est donc  d’adopter une démarche collective de plaidoyer pour amener le gouvernement à respecter ses engagements notamment ceux pris à Busan en 2011 afin d’offrir un espace propice aux OSC ( organisations de la société civile)  en tant que partenaires à part entière pour le développement du pays. Car, faut-il le rappeler, aucun développement n’est possible dans un environnement hostile aux citoyens et toute politique qui ne met pas en avant le respect des droits de l’homme est vouée à l’échec.

 

Pour  Guy Christian Moussavou, président du Conseil d’administration du Réseau des projets associatifs du Gabon ( Ropaga), cette réunion sur l’espace civique permet de constater qu’au Gabon, il y a beaucoup de mécanisme légaux qui freinent l’action, le développement et l’épanouissement des associations.  Ces travaux nous permettent d’avoir un cadre de travail qui va aboutir par la suite à l’organisation des plaidoyers auprès des différents acteurs.  Les autorités politiques doivent avoir  à l’esprit  que les citoyens ont besoin d’ espace d’expression et d’action . »

 

Un avis que partage Blanche Simmony Abegue, la présidente d’OSCAF  Gabon ; «   la société civile s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de restrictions des libertés au niveau du Gabon et même ailleurs. Pour nous, qui sommes au Gabon, nous relevons que les libertés n’ont jamais été autant menacées qu’au cours de ces deux dernières années.  Sous prétexte de Covid-19, vous le savez,  on ne peut plus rien faire.  Il n’y a plus de liberté d’expression et de manifestation. Or, ce sont des libertés fondamentales des citoyens  qui permettent à ces derniers de contribuer au développement du pays.  Quand ces libertés sont restreintes, on dit qu’il y a dégradation des droits de l’homme dans le pays. », a-t-elle relevé.

 

Ainsi, cet atelier, en plus d'être une radioscopie des maux qui minent l'environnement de la société civile gabonaise,  a été   un moment privilégié d'échanges, de collaboration et de concertation entre les différents acteurs que sont les leaders et membres des OSC, les parlementaires et les partenaires techniques et financiers.

 

À l'issue des travaux des recommandations fortes ont été élaborées pour la mise en place d'une stratégie nationale de plaidoyer contre les restrictions de l'espace civique des OSC et pour la participation citoyenne au Gabon.

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