La pandémie de la Covid-19 continue de pousser les populations dans la misère. Pour preuve, les taximens et autres transporteurs décident désormais de l’augmentation des tarifs eu égard à la limitation des places. Pour le tronçon Gare routière/Pk12, il faut désormais débourser un montant de 1000 Fcfa pour chaque passager.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Tout simplement inadmissible. Après la décision prise par le gouvernement de limiter le nombre de passagers dans les transports en commun du fait de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, les prix des trajets flambent. Jusqu’à désormais atteindre la démesure. C'est le cas du parcours Gare-routière/Pk12 sur lequel, les taximens ont augmenté les tarifs de 400 Fcfa à 1000 Fcfa par passager.
En dehors de ce tronçon, c'est toute la capitale qui est victime de cette sévère flambée des tarifs. Par exemple, sur le trajet Pk5 au panneau pour le carrefour Delta à Akanda en passant par la cité des ailes, les tarifs sont partis de 400f à 700f. « Les détenteurs de l'autorité de l'État doivent punir sévèrement ces indélicats. C'est trop ! Nous sommes quand même dans un pays de droit. Pourquoi accepter que n'importe qui vienne installer l'anarchie. Le gouvernement devrait réguler ce secteur d'activité en arrêtant des prix pour chaque tronçon » relève un usager.
Sauf que cette augmentation en cette période de rentrée des classes ne semble pas préoccupée le gouvernement. Lequel reste muet face à un phénomène qui fait peser le panier de la ménagère. Attention à la poudrière !
Le gouvernement n'a pas notre temps. Eux ils sont véhiculés. Du coup, ça ne les dérangent pas outre mesure. Ils en profitent surtout pour promouvoir leur fameuse compagnie de transport terrestre, trans'urb. C'est vraiment pitoyable. Notre gouvernement n'est même pas capable de nous protéger et de prendre en considération nos doléances.
Depuis qu'on demande au gouvernement de gaboniser le secteur de taxi, il n'en a que cure. Ces frères africains venus d'ailleurs se moquent royalement de ce que peuvent ressentir les gabonais, voilà pourquoi ils augmentent les tarifs au gré de leurs intérêts.
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