Ali Akbar Onanga chantre de la division et de la mesquinerie.
Il veut à tout prix revenir au gouvernement. Pour cela, l’enfant terrible d’Akiéni est prêt à mettre en mal l’unité et la cohésion du Parti démocratique gabonais (PDG) dans le département de l’Ekori-Lekori. C’est qu’Ali Akbar Onanga Y’Obegue, l’actuel député de la commune d’Akiéni, surfe sur la vague de son retour en grâce, pour faire vivre l’enfer sur terre au ministre du Budget, Sosthène Osssougou Ndibangoye, lui aussi fils de la localité. L’ancien ministre de la Fonction publique, du haut de son arrogance remet en cause le fait que le ministre Sosthène Ossougou Ndibangoye soit considéré dans l’ensemble du département comme la première autorité politique.
Conséquence, le 22 août dernier, lors de la rentrée politique du PDG à Akiéni, les tensions entre les clans Ali Akbar Onanga Y’Obegue et Sosthène Ossougou Ndibangoye ont failli dégénérer en bagarre générale. Pour cause, l’ancien ministre va donner instruction d’empêcher l’entrée dans la salle de la maison du Parti aux soutiens du ministre du Budget. Avant de se lancer dans sa prise de parole à des attaques en règle : « Il y en a qui ont la chance d’avoir des responsabilités sans avoir été militants. Dieu merci pour eux. Mais une fois ces responsabilités acquises, il faut apprendre. Il ne faut pas rester sur le perchoir en disant : c’est moi le chef au risque de commettre des erreurs. Ces derniers temps, ces derniers jours, j’ai l’impression d’assister à un désordre au sein du PDG dans le département de l’Ekoni-Lekori, à une guerre des egos inutile au niveau des responsables politiques que nous sommes… ».
Ali Akbar Onanga : une propension à diviser et à semer le trouble
Une prise de parole empreinte d’impolitesse et de vulgarité que n’a guère apprécié le clan d’Ossougou Ndibangoye. Les soutiens du ministre du Budget ne vont pas manquer de rappeler à qui veut l’entendre que lui, Ali Akbar Onanga, n’a aucune leçon d’unité à donner à quelqu’un, surtout pas à Sosthène Ossougou Ndibangoye qui s’est toujours illustré dans les actions visant à améliorer les conditions de vie des populations (réhabilitation du centre de santé d’Akiéni, rénovation du lycée Tousain Pitty, livraison de la salle informatique, travaux sur la route Shangai…). Les actions d’Ossougou Ndibangoye parlent pour lui là où Ali Akbar Onanga affiche un zéro au compteur. Son passage au gouvernement n’a été que ruine et désenchantement pour les populations d’Akiéni.
Mieux, le député de la commune, devenu subitement chantre de l’unité et de la cohésion, oublie qu’il a décrété la mort politique des anciens du Parti, en proclamant haut et fort que « l’on ne faisait pas du neuf avec du vieux ». L’on aurait dit qu’il y a chez Ali Akbar Onanga une propension à diviser et à semer le trouble, sûrement pour mieux régner.
Si, hier, Ali Akbar Onanga, à force de coups bas et d’intrigues, a eu le scalp des vieux comme feu Luc Marat Abyla, Patrice Otha, Christian Niembi ou Léon Paul Ngoulakia, il faudra bien plus que ces fourberies pour en découdre avec un Sosthène Ossougou Ndibagoye. Lequel est bien déterminé à impulser dans l’ensemble du département une politique portée sur les actions de développement.
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