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Baisses de salaires, mauvaise conditions de travail : plus rien ne va à Trans-urb !

IMG La société fait face à de nombreuses difficultés.

Après avoir déclenché un mouvement d’humeur à la base technique d’Owendo, la semaine dernière, le personnel de Trans-urb pourrait reprendre le chemin de la contestation. Les intimidations du Directeur général, Joël Lehman Sandoungout, semblent attiser le feu.

 

L’accalmie n’est toujours pas de retour à Trans-urb. Plus de deux semaines après les manifestations du personnel qui dénonçait des baisses de salaire régulières et des mauvaises conditions de travail, la direction n’a apporté aucune réponse à ces revendications.

 

Pire, selon le personnel, le Directeur général, Joël Lehman Sandoungout, fait dans les intimidations, alors que la situation commande le dialogue et la compréhension. Quelques jours après le mouvement de grève qui a paralysé le transport public dans la ville, le fils Sandoungout a fait parvenir à plusieurs agents grévistes des demandes d’explication. Il n’en fallait pas plus pour mettre le feu aux poudres, puisque les agents en colère vont en appeler à l’organisation d’actions de contestation, pour dénoncer les « inepties » d’un homme visiblement dépassé par la situation. D’autant que dans le même temps, la mission de dialogue entamée par Jean-Marie Mounguengui, le Directeur des affaires administratives de Trans-urb, s’est soldée par un échec. « Le DG n’a jamais rencontré le personnel. C’est plutôt Jean-Marie Mounguengui, le Directeur des affaires administratives, qui a entamé la démarche. Mais elle a accouché d’une souris », soulignent les agents.

 

Outre la baisse des salaires et les mauvaises conditions de vie, les agents dénoncent aussi la qualité des contrats, ainsi que l’absence d’une couverture sociale et maladie. « Depuis notre dernier mouvement, rien n’a changé et Joël Lehman Sandoungout veut que l’on continue comme ça, sans rien dire. Nous disons non. Nous sommes prêts à tout bloquer, pour que des solutions définitives soient trouvées à cette crise », conclut le personnel.

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