Barro Chambrier en tournée : « On ne pourra pas construire le Gabon sans le Haut-Ogooué… »

Barro Chambrier dans le Haut-Ogooué.

Il trace son sillon. Les campagnes de désinformation et d’intoxication lancées par les médias proches du pouvoir n’ont pas eu raison de sa détermination. Bien au contraire, après la tournée réussie dans le Woleu-Ntem, Alexandre Barro Chambrier est depuis le 19 août dernier dans la province du Haut-Ogooué.

Dans cette localité, réputée être le bastion du système Bongo/PDG, le président du  Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a été accueilli avec fastes et honneurs. De Bakoumba à Moanda en passant par Franceville, les populations ne manquent pas de dire leurs souffrances. De s’indigner de la pauvreté généralisée dans une province qui regorge de nombreuses ressources extractives.

La fronde est profonde. Barro Chambrier le sait et a tenu d’entrée à livrer un discours appelant au rassemblement. «  Nous sommes venus ici chez nous, parce qu’on ne pourra  pas construire le Gabon sans le Haut-Ogooué » lance-t-il.  D’où le contrat de confiance proposé par le leader de l’opposition.

Arrêter la descente du Gabon vers le déclin

Un appel au rassemblement et à la mobilisation  qui vise à mettre fin à la longue descente du pays dans  l’agonie : «  Nous ne pouvons pas accepter de voir le pays aller fatalement vers le déclin total. Il est temps de faire en sorte que notre pays reparte de l’avant. Nous avons la compétence  pour concevoir une économie pour que les Gabonais jouissent des fruits de la croissance », poursuit le professeur d’universités. Avant d’appeler les  populations à demeurer déterminées pour parvenir à une alternance et un changement véritable.

L’opposition ;  place à la reconstruction

Pour ce qui de l’opposition présentée comme disloquée du fait des ralliements de certaines personnalités, Barro Chambrier estime qu’il n’y a pas péril en la demeure. Bien au contraire,  cette purge doit servir pour une reconstruction : « Même s’il y a des sons de cloches divergents, l’objectif reste le même : parvenir à l’alternance », conclut Barro Chambrier.