Barro Chambrier, président du RPM.
Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et sa suite se sont rendus dans la commune d'Owendo le samedi 11 décembre dernier. Objectif ; procéder à l'installation des bureaux du parti et échanger avec les populations des quartiers Carrefour Touré, Ça m'étonne, la SNI, Bananier et Alénakiri.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Plus rien ne semble l’arrêter. On aurait dit que les débauchages sous fond d’achat de consciences organisés récemment par le régime au sein de sa formation politique renforcent ses convictions et sa détermination. Alors que les populations du 3e et 4 e arrondissement organisent des déclarations de soutien à son encontre, Alexandre Barro Chambrier continue sa campagne de mobilisation des populations dans les difféntes localités du pays.
Après le périple initié dans les provinces du Haut-Ogooué et de l'Ogooué-Ivindo, le leader de l'opposition et son état-majour politique se sont rendus le samedi 11 décembre dernier dans la commune d'Owendo, notamment dans les quartiers Carrefour Touré, Ça m'étonne, la SNI, Bananier et Alénakiri. Cinq quartiers du 1er arrondissement de la commune d'Owendo où ils ont été accueillis en triomphe.
Au Carrefour Touré où la délégation a été reçue au domicile de dame, Aoba Flavienne, militante du RPM, Alexandre Barro Chambrier a affirmé sa détermination à aller jusqu’au bout du combat pour l’alternance démocratique dans le pays : « Je suis venu avec mon équipe ici pour indiquer notre détermination, notre volonté, d'aller vers l'alternance et dire aux populations que nous allons mettre un terme à la parodie à laquelle nous assistons lors de chaque élection présidentielle ».
Le pays est en chute libre
À chacune des étapes, le patron du RPM a réitéré son engagement à restaurer l'image bafouée du peuple gabonais, ce en proposant un meilleur cadre de vie. « Le problème du Gabon c'est que le pays est en chute libre. Il n'y a plus de création d'emplois depuis longtemps. C'est le chômage endémique. Le pays est endetté. On a près de 7000 milliards de Fcfa qui ont été engagés sans que l'on ne puisse dire exactement à quoi cet argent a servi», a déploré le professeur d’Economie de formation.
Et de poursuivre : « Malgré les perfusions du FMI, la situation est mauvaise. Au plan social, c'est la souffrance. À l'éducation, il n'y a pas d'écoles. Au lieu de trouver des solutions à ces problèmes, ils menacent de radier les enseignants et de procéder à des recrutements alors qu'ils ne trouvent pas la solution de ceux qui sont là. »
Mais pour mettre fin à cette longue descente aux enfers, Barro Chambrier sait mieux que quiconque qu’il faut désormais rassembler des populations meurtries par de nombreux échecs dans le combat mené pour la fin du régime Bongo/PDG. D’où, une nouvelle fois, l’appel lancé à la mobilisation de toutes les forces vives du pays : « Nous devons plus que jamais tourner la page de ce système, de ce régime qui rabaisse tous les jours les Gabonaises et les Gabonais. Il faut sortir le pays de là où il est .»
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