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Politique

Barro Chambrier : « Nous mettons en garde le pouvoir en place contre toute velléité de recours à la force… »

IMG Alexandre Barro Chambrier, président du RPM.

La confrontation semble être désormais inéluctable. A trois jours de la réouverture des églises, un face à face entre le Clergé  et la police du régime fait craindre le pire.  Alexandre Barro Chambrier, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) n’attend pas cautionner une probable expédition punitive du régime d’Ali Bongo contre l’église. D’où sa mise en garde à l’occasion de la conférence de presse donnée ce vendredi 23 octobre 2020. 

 

«  Nous mettons en garde le pouvoir en place contre toute velléité de recours à la force pour entraver l’ouverture des lieux de culte, le 25 octobre 2020 et les tiendrons pour responsables de tout débordement » dégaine, le ton ferme, Alexandre Barro Chambrier. Le président du RPM ne manque pas avant d’apporter son soutien total à l’Eglise dans la lutte pour le respect de leur indépendance, le libre exercice de leurs ministères ainsi que la libre pratique de leur foi dans leurs lieux de culte.

 

Barro Chambrier indique en outre à l’endroit du pouvoir qu’il ne peut pas tout régenter, tout imposer et mener le peuple à la baguette. Dans un Etat démocratique, poursuit-il, le pouvoir doit pouvoir entendre et  écouter, échanger et reconnaître, le cas échéant, ses erreurs et être en mesure de reculer au risque de créer un raz-le bol préjudiciable au pays.  Sauf que le pouvoir autiste s’enfonce dans une logique de déni de la réalité.

 

Plus grave, note Barro Chambrier,  ce pouvoir s’immisce, au mépris de la séparation de l’Etat et de l’Eglise dans l’organisation de la liturgie en fixant à un jour par semaine la célébration des cultes, en exigeant des fidèles le paiement de la dîme et des offrandes par voie électronique et en interdisant la distribution de la communion qui constitue une phase essentielle du culte dans la foi catholique.

 

Le président du RPM ne manque pas de fustiger les incohérences du régime ; « Le gouvernement a fixé à 30 minimum le nombre de personnes admises à prendre part à un office religieux (…) en faisant valoir les risques de contamination encouru dans les espaces fermés alors que par ailleurs, il tolère la présence d’un nombre plus élevé de personnes dans les marchés, dans les hémicycles de l’Assemblée nationale et du Senat, dans les salles de classe, les amphithéâtres, les supermarchés, les gares, les aéroports… 

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1 Commentaires

SERGE MAKAYA - Oct 24, 00:14

Nous sommes en présence aussi d'un POUVOIR ILLÉGITIME depuis 1967. Voila pourquoi le Gabon va extrêmement MAL. Un régime ASSASSIN-USURPATEUR-VOLEUR qui veut maintenant se faire passer pour SAINT. Et une église (catholique) qu'on cherche à diaboliser. L'ange devient démon et le démon devient Ange. A Ntare Nzame !!! Et ça dure depuis l'arrivée de cette pourriture de famille Bongo à la tête du Gabon grâce au Quai d'Orsay. Pitié !!


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