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Bibliothèque de l’UOB : Grève du personnel et bâtiment dans un état de décrépitude avancé

IMG Une vue du plafond de la BU après l'effondrement.

Depuis décembre dernier, le personnel de la bibliothèque de la mère des universités gabonaises est en grève générale illimitée. Et comme si cela ne suffisait pas, le plafond de ce bâtiment vieux de trois décennies vient de s’effondrer, au grand dam des usagers, qui n’ont plus accès à ce lieu du savoir.

 

 

Symbole de la descente aux enfers de l’Université Omar Bongo (UOB), sa bibliothèque est, depuis quelques semaines, inaccessible. Le plafond de la grande salle d’étude s’est effondré. Si l’incident n’a pas fait de morts ou de blessés, le personnel et les usagers présents n’ont pas manqué de fustiger le danger que représente désormais ce bâtiment vieux d’une trentaine d’années.

 

Mais ces récriminations tombent dans les oreilles de sourds. Le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Patrick Mouguiama-Daouda, reste de marbre devant ce chaos, tout comme le rectorat que dirige Mesmin-Noël Soumaho. Et pour rajouter aux malheurs des étudiants, l’effondrement du plafond a endommagé un lot important d’ouvrages, alors que la bibliothèque n’en dispose pas en quantité.

 

Des conditions de travail incommodantes ont poussé le personnel de cette entité de décider, à la suite d’une assemblée générale, d’entrer en grève générale illimitée. Dans leur cahier des charges, les agents exigent également le paiement de la prime de rendement et le reversement des cotisations CNSS. « Nous avons des collègues qui sont allés à la retraite, sans que leurs cotisations CNSS soient reversées. Aujourd’hui, plusieurs d’entre eux vivent un véritable cauchemar », s’offusque un agent désemparé.

 

« Au moment où l’on parle de l’innovation, de nouvelles technologies, vous vous rendez compte que la bibliothèque de l’Université Omar Bongo est certainement la seule au monde, qui n’est pas informatisée. Pas de stages, de formations, de séminaires de partage, de conférences… En fait, rien de tout cela n’est organisé, pour permettre au personnel de la bibliothèque d’être à la pointe des savoirs. Tout est fait comme si l’on devait enterrer cette entité. Nous ne comprenons pas cette façon de faire. Qu’on nous dise où passent les budgets affectés pour le fonctionnement de l’Université  », s’indigne un responsable, qui a préféré témoigner sous couvert de l’anonymat.

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1 Commentaires

D. Mbenangoye - Jan 23, 10:51

Votre article est truffé de contrevérités. Recoupée vos informations pour plus de crédibilité.


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