Bicéphalisme dans l’enseignement privé protestant : Et voilà le désordre !

Louis Sylvain Allogo Engo ( au centre) tente de remettre de l'ordre l'EEG.

Louis Sylvain Allogo Engo découvre, à ses dépens, que la chienlit, qui a eu lieu dans l’Eglise évangélique du Gabon (EEG), est volontairement entretenue par un groupe de pasteurs, qui a décidé de prendre cette institution religieuse en otage. C’est ce groupe, avec à sa tête l’ancien Directeur général de l’enseignement protestant, Faustin Mvome Mba, qui a, en toute illégalité, envoyé au gouvernement les nominations des responsables de l’enseignement privé protestant. Alors qu’il (le groupe) n’avait ni la compétence, ni la qualité pour le faire.

Conséquence, le gouvernement va entériner (lors du Conseil des ministres du 1^er septembre 2022) les nominations des membres de l’ancien bureau de l’EGG, alors que le bureau entrant conduit par le président Louis Sylvain Allogo Engo avait, lors de la Commission scolaire (Cosco), qui s’était tenue à la fin du mois d’octobre au lycée évangélique Jean-Jacques Ekouaghe de la SNI Owendo, procédé elle aussi à ses nominations.

On va alors se retrouver dans l’enseignement privé protestant avec deux sortes de responsables. Ceux nommés en toute illégalité par le bureau sortant (entérinés par le Conseil des ministres) et ceux nommés par le bureau entrant lors de la Cosco. Et comme il fallait s’y attendre, ce désordre, savamment orchestré, va créer une situation de bicéphalisme dans les structures. Le 11 novembre dernier, nos confrères du site en ligne True News Africa vont dénoncer une situation d’imbroglio, en relevant que les responsables nommés par le bureau sortant sont assis à la maison, alors que ceux nommés par l’Eglise occupent les postes.

Au sein de l’église, l’on réclame désormais la tête des responsables de ce désordre. A juste titre d’ailleurs, puisque lors de la réunion extraordinaire du Conseil national de l’EEG (le13 septembre dernier), le Président de l’EGG n’avait pas manqué de fustiger les agissements de l’ancien Directeur général de l’enseignement protestant, Faustin Mvome Mba.

Ce dernier, va révéler le patron de l’EGG, a confectionné et déposé une planche de nominations au Conseil des ministres sans l’autorisation du Président de l’église. Lors de cette réunion, le Président de l’église avait informé les membres de l’église des démarches qu’il a, immédiatement, entamées pour faire annuler ces nominations totalement illégales, afin que celles du bureau national soient validées et publiées par le Conseil des ministres. Sauf que le gouvernement va refuser de se dédire. Et donc laisser la situation en l’état. Entre-temps, le Conseil national de l’EEG va sommer l’ancien Directeur général de leur faire parvenir des explications écrites, tout en se réservant de prendre des décisions fermes à son encontre.