Elle n’a pas fini de faire le deuil de la disparition de son époux, voilà qu’Anna Claudine Mavioga a jugé plus opportun de prendre part aux réunions politiques au nom du Bloc Démocratique Chrétien (BDC), formation politique dont son époux décédé fut l’un des fondateurs et président. Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère des compagnons politiques de Mavioga. Dieudonné Lebongo (co-fondateur et secrétaire nationale à la justice), Fortuné Mfoubou Mbaki (secrétaire national à la jeunesse et au sport, porte-parole du BDC) et Biyambou Pendy (secrétaire national des relations extérieures) ont immédiatement organisé un conseil politique le mardi 15 février dernier pour dénoncer cette forfaiture.
Les membres du Conseil politique du parti ont marqué leur étonnement de voir « la veuve Mavioga participer à la réunion de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, en qualité de représentante du BDC alors qu’elle n’a aucun rang et mandat y relatif », rapporte le journal l’Union. Le directoire du parti a rappelé en outre, qu’un parti politique est régi par des textes. Pour ce faire, le directoire du parti évoque les dispositions statutaires du BDC notamment l’article 11 alinéa 4 qui dispose que « lorsque le secrétaire général démissionne ou se trouve, pour toutes raisons empêché d’exercer définitivement ses fonctions, le premier des secrétaires nationaux du bureau exécutif national assure son intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau secrétaire national exécutif dans un délai maximum de 3 mois.
Conséquence, le directoire estime qu’en attendant l’organisation d’un conseil national extraordinaire qui va déboucher sur l’élection du nouveau patron du BDC, Anna Claudine Mavioga ne peut s’arroger ce titre. « Il ne sera jamais question que le BDC devienne un parti familial successoral, encore moins un héritage conjugal car le qualificatif « veuve » n’est pas une fonction au sein du BDC » dégainent les membres du bureau. Chaud devant !
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