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Centre national des œuvres universitaires : Vers une grève générale

IMG Les agents du CNOU prêts à tout paralyser.

Ils  sont prêts à mettre en exécution leur menace si dans les prochains jours, le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick  Mouguiama Daouda, ne donne pas une suite favorable à leur cahier de charges. Les agents du Centre  national des œuvres universitaires (Cnou)  indiquent être excédés par la mauvaise gestion des ressources humaines et financières de l’actuelle direction. 

 

Notamment, les recrutements « fantaisistes et familiaux » qui ont  pour conséquence d’alourdir la masse salariale et de créer d’énormes écarts dans les niveaux de rémunération entre agents.    « Comment comprendre qu'un directeur payé à l'Agence comptable soit mieux rémunéré (quasiment le double) que son collègue qui émarge  à la fonction publique ? Pareil pour les chefs de service » dégaine un des responsables du Synoug, le syndicat des agents du CNOU.

 

« Des recrutements contre l'esprit de la correspondance du Premier ministre, Chef du gouvernement, n°000709/P/Cab/PMCG relative à la suspension  des recrutements des agents de la Main d’œuvre non-permanente », rajoutent les responsables syndicaux.  Mais en dépit de ces dénonciations, la direction du CNOU reste insensible. Pire,  relèvent les syndicats,  elle a pris la décision unilatérale de suspendre le dialogue avec les partenaires sociaux.

 

Il n’en fallait pas plus pour que le 23 avril dernier, les syndicats fassent parvenir au ministre de tutelle une correspondance pour faire état de l’ensemble de leurs exigences.  Dans leur courrier, dont  Top Infos Gabon a eu copie,  les leaders syndicaux vont plus loin en demandant  la suspension  de tous les recrutements et le départ de tous les chefs de services de l’administration et de la restauration, lesquels ne sont pas des agents du Cnou, précisent-ils.

 

Mieux alors que le CNOU a récemment été épinglé dans l’audit de la dette intérieure déclenché par la présidence de la République, les agents montent au créneau pour dénoncer l’opacité qui entoure les prestations de l’opérateur économique  ATEA : «  nous exigeons la suspension immédiate des effets contractuels avec l’opérateur » indique le Synoug dans sa correspondance envoyée au ministre.  

 

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