Plus rien ne va à la SGS.
La situation sociale au sein de la Société gabonaise des services (SGS) est catastrophique. Voilà un mois que 41 agents de cette entreprise spécialisée dans les métiers de la sécurité des biens et services sont au chômage. Ces pères et mères de famille, pour la plupart affectés à la direction, ont été licenciés. Pour justifier cette nouvelle vague de départs, Jérôme Andjoua, l’actuel Directeur général, évoque une situation financière catastrophique, du fait aussi bien de la crise sanitaire que de la perte de nombreux clients. Sans omettre la très forte concurrence dans un secteur où, il y a quelques années, la SGS était encore en situation de quasi-monopole.
Et comme si cela ne suffisait pas, la SGS accuse un mois de salaire impayé. Mais cette réalité, bien qu’évidente, ne suffit pas à justifier à la descente aux enfers d’une entreprise propriété de la famille présidentielle, précisément du clan Bongo. De nombreuses sources dénoncent la gabegie et les malversations financières qui ont prévalu sous différentes directions. Sauf que Jérôme Andjoua se garde bien d’évoquer cet aspect de la déchéance de la structure au risque de provoquer des remous dans la famille présidentielle.
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