C’est le sens de la correspondance envoyée, depuis le 08 février dernier, par le Collectif des tenanciers des bars, bistros, discothèques et boîtes de nuit, au Chef du gouvernement. Ces propriétaires ne comprennent toujours pas qu’après le phase de recensement de leurs structures, fermées depuis près d’un an pour lutter contre la pandémie de la Covid-19, ils n’ont toujours pas reçu l’aide promisse par le gouvernement gabonais.
Le pire, poursuit le Collectif, c’est qu’aucun propriétaire n’a été convié à une quelconque discussion sur les modalités de paiement et sur les montants. « Ce qui s’apparente à une forme de dicta » dénoncent les membres du Collectif. Avant d’indiquer à l’endroit de Rose Christiane Ossouka : « que si nos structures n’avaient pas été, depuis un an fermées, nous n’aurions pas eu recours au gouvernement, car la vérité, nos structures nous permettaient de vivre décemment tout en nous acquittant de nos engagements régaliens vis-à-vis de l’Etat. Ce qui nous a valu d’être parmi les 197 structures retenues ».
Sauf que la situation sociale des entrepreneurs ne cesse de se dégrader. Pour preuve, rajoute le Collectif, de nombreux entrepreneurs font désormais l’objet d’avis d’expulsion des structures commerciales et familiales. « Madame le Premier ministre, vous trouverez annexé à cette lettre une proposition d’arrangement amiable d’un employé du secteur nuit qui se fera expulser d’ici le 05 mars 2021 pour motif de loyer impayé depuis mars 2020 à ce jour », soulignent les propriétaires des structures.
Sauf qu’à ces sollicitations, la Cheffe du gouvernement n’apporte aucune réponse. Mieux le gouvernement vient de décider de la fermeture des structures de vente de friperie dans les marchés.
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