La riposte ne s’est pas fait attendre. Le parti Souverainistres-Ecologiques a, à travers une communication donnée le samedi 26 février dernier, apporté son soutien à Jean Ping , le président élu, tout en dénonçant la forfaiture dans laquelle s’enlisent Ali Bongo et ses soutiens.
Alors que le Palais du bord de mer a qualifié l’appel à la déclaration de la vacance du pouvoir lancé par Jean Ping « de disque rayé », Les Souverainistes-Ecologiques estiment plutôt que cet appel a tout son sens au moment où des informations portent à douter définitivement des capacités d’Ali Bongo à gouverner autrement que par l’intermédiaire de gens encore moins légitimes que lui.
Pour ce parti politique membre de la Coalition pour la nouvelle République, l’activisme diplomatique de Ping contraste avec les apparitions rares et muettes d’Ali Bongo dont les exceptionnels déplacements internationaux, dans des conditions inaceptables, n’ont cessé d’humilier le pays et l’Afrique au-delà de sa personne. « Sa situation est visible par chacun et tous. Je dis bien tous y compris des pédégistes et autres alliés du pouvoir. Aussi les gabonais s’interrogent sur sa capacité à s’exprimer en direct, sur son aptitude à rendre compte par lui-même comme par le passé de tel ou tel autre réunion ou entretien. Qu’est-ce qui emène Ali Bongo à sortir par moment et pour un court instant de sa léthargie…c’est assurément l’action diplomatique du président Jean Ping à laquelle il veut faire échec sans jamais convaincre » dégaine, Francis Aubame, le président du parti Souverainistes-Ecologiques.
Non sans indiquer que depuis 2009, La République bafouillée et ignorée s’est enfoncée dans une médiocrité et dans des difficultés de tous ordres. Demander à Ali Bongo de quitter le pouvoir n’est donc pas un disque rayé, bien au contraire, Ali Bongo et ses amis sont usés et dépassés, les gabonais le savent, les gabonais le voient et en paient chaque jour le prix de la misère.
Du reste pour le parti Souverainistes-Ecologiques, la crise que traverse notre pays ne tombe pas du ciel, elle a une origine, c’est le non-respect du suffrage des gabonais, le refus de voir les gabonais désigner librement leurs dirigeants, à commencer par le premier d’entre eux ; le président de la République. Or, poursuit ce parti, cette fonction au cœur du dispositif constitutionnel gabonais est confisqué depuis 1967 par une famille, un parti et des asservis de tout bord.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires