Les service de la SEEG débranchent les compteurs à Kango.
Les populations de la ville de Kango, dans la province de l’Estuaire, à une heure de route de Libreville, sont privées d'électricité. Selon des sources, les services de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) de Ntoum, qui en ont juridiction, ont entrepris une vaste opération de déconnexion des compteurs d'électricité de tout habitant qui en dispose.
Il s’agit de la quasi-totalité ou presque des ménages de la ville éponyme qui sont alimentés en branchement direct. La situation prévaut depuis plusieurs mois déjà. Selon des sources, les populations ont, régulièrement, attiré l'attention de la SEEG sur la consommation anormale des compteurs qui leur ont été vendus. Chaque semaine, avec quelques ampoules pour l'éclairage domestique, il faut débourser entre 5 000 et 10 000 Fcfa, soit 75.000 Fcfa mensuel qu'il faut investir pour recharger un compteur Edan à Kango.
Sauf que, malgré les plaintes de la population, les services de la SEEG, à Ntoum, sont restés de marbre. Face à ce qui s'apparente à de la négligence de la part de cette société, les populations, ne pouvant continuer de dilapider leurs maigres économies, ont décidé de procéder au branchement direct, ce qui a occasionné dernière la privation des fournitures par la SEEG à toutes les personnes qui s'alimentaient de cette façon.
Nombreux sont ceux qui ont déploré la perte de vivres frais et bien d'autres dommages causés par la privation d'électricité décidée par dame SEEG. Du coup, pour espérer être à nouveau alimentée, la SEEG a imposé à la population le paiement rubis sur l’ongle d'un montant de 50.000 Fcfa. Mais les compteurs à palabre seront-ils remplacés par d'autres moins gourmands ? C’est bien là que réside toute la question.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
