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Conférence de presse du RPM : Michel Menga revendique être president de quoi ?

IMG Les cadres du RPM lors de leur déclaration de presse.

Réponse du berger à la bergère! C'est ce à quoi se sont livrés les responsables du Rassemblement de la Patrie et la modernité (RPM). Les dirigeants de ce parti politique de l'opposition dirigé par Alexandre Barro Chambrier ont, à l’occassion  d'une conférence de presse organisée, le mercredi 12 mai 2021 à leur siège, tenu à  éclairer la lanterne de l'opinion sur les ''contre vérités'' distillées par Michel Menga. Ce dernier   semerait le trouble en s'autoproclamant ''président statutaire'' du Rassemblement héritage et modernité, alors qu'il n'a pas qualité.

 

Par Wilfrid Kombe Nziengui

 

En l'absence d'Alexandre Barro Chambier, président fondateur du RHM devenu RPM,  c'est l'honorable Edgard Owono Ndong qui s'est prêté l’ exercice de clarté. En condamnant fermement les agissements de ancien compagnon de lutte,  Michel Menga. Ce dernier a exposé clairement la situation en faisant la genèse de la création du  Rassemblement héritage et modernité dont Menga se réclame illégalement être le président statutaire.

 

En effet, l'honorable Edgard Owono  s'interroge sur quel droit Michel Menga se  revendique-t-il être le président du RHM ?  Pire, sur quelle base a-t-il organisé le congrès d'un parti dont il avait été suspendu de ses fonctions ? Une seule réponse à cette série d’interrogations,  la volonté manifeste pour Michel Menga et cie de vouloir régler des comptes à l'opposant Alexandre Barro Chambrier.

 

En abordant l'épineuse question relative au changement de dénomination d'un parti politique, l'honorable Edgard Owono Ndong a indiqué  qu'il n'y a aucune disposition qui interdit à un parti de changer de dénomination : « L'article 23 de la loi sur les partis politiques reconnaît le droit de procéder à des modifications majeures de leurs structures ou de leurs programmes à savoir :  statuts, règlements intérieurs, sièges, dénominations, logos, emblèmes ou  organes dirigeants à condition de notifier ces changements, pour information, aux services compétents du ministère de l’intérieur dans un délai de 15 jours, à compter de la date desdits changements. Cette notification donne lieu à la délivrance d’un récépissé. C’est ce que nous avons fait ».

 

 

La mutation du RHM au  RPM

 

Il faut dire que le RHM est une émanation du Front pour l’Unité Nationale et le Développement Utilitaire (FUNDU) du président Noel Borobo Epembia. Ce parti, dans lequel  chacun des cadres du PDG Héritage et Modernité va   adhéré, a organisé un Congrès extraordinaire de changement de dénomination pour devenir, le Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) le 9 juillet 2017.

 

Avec comme president, Alexandre Barro Chambrier, cette formation politique change son logo, sa devise, et ses organes dirigeants dont Michel Menga sera au terme du congrès désigné comme  Secrétaire général. Mieux, un récépissé définitif de changement de dénomination sera d'ailleurs délivré par le ministère de l'Intérieur conformément aux dispositions de la loi. Quelques temps plus tard, un autre congrès est organisé. Le RHM se mue en RPM. Michel Menga suspendu de ses fonctions de Secrétaire général du fait de son aventure solitaire au gouvernement est radié de l'organe dirigeante de la nouvelle formation.  Dès comment expliquer que simple militant de base devenu, ce dernier organise un congrès pour en devenir le président ?

 

Des éléments factuels qui démontrent à suffisance que l’actuel ministre de la Culture se sert de cette entreprise de « liquidation de Barro Chambrier » comme un fond de commerce visant à se maintenir au gouvernement. Preuve que l’homme perdu dans ses nombreuses acrobaties politiques a jeté aux orties toute morale ou éthique.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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