Marc Ona Essangui, Sécrétaire Exécutif de Brainforest.
Acteur de la société civile engagé depuis des années dans la préservation de l’environnement, Mar Ona Essangui est monté, ces derniers jours, au créneau pour fustiger la situation actuelle à Mékambo. Le Secrétaire Exécutif de Brainforest fustige le déni des réalités dans lequel le gouvernement gabonais s’enferme et en appelle à l’organisation des états généraux des Eaux et Forêts.
La convocation urgente des états généraux des Eaux et forêts s’impose aujourd’hui. Voilà ce qui arrive quand on privilégie l’indifférence, le tout répressif au détriment du dialogue et l’écoute.
Nous avons proposé l’organisation des états généraux des Eaux et forêts depuis un an, pour mettre autour de la table tous les acteurs du secteur et trouver des solutions appropriées au contexte actuel, le Ministre actuel, Lee White, privilégie le pourrissement devant les mouvements de grève observés par les agents de son ministère et les écogardes de l’ANPN.
Mais ne pouvait-on pas éviter ce drame avec une approche beaucoup plus constructive ?
La gouvernance autiste du gouvernement et le mépris, avec lequel les populations sont traitées, quand elles posent les problèmes de survie, sont à l’origine du pourrissement de la situation à Mékambo.
Aujourd’hui, c’est Mékambo. Et demain, à qui le tour ? Le conflit homme-éléphant touche tout le territoire national. Mékambo n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de ce phénomène.
Il est plus qu’urgent de convoquer les états généraux des Eaux et forêts.
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