Noureddin Bongo Valentin décoré avant son départ de la présidence.
A deux ans de la prochaine élection présidentielle, les choses s’accélèrent au sommet de l’Etat. La question de la succession d’Ali Bongo est plus que jamais à l’ordre du jour et tout laisse penser que son fils, Noureddin Bongo Valentin, est parti pour prendre le pouvoir.
Tout est parti d’une curieuse nomination au sein du Parti démocratique gabonais. Le vendredi 10 septembre dernier, Nourredin, qui était jusqu’ici simple membre du bureau politique est élevé au poste de Conseiller stratégique du Distingué camarade, Ali Bongo. Un poste aménagé qui donne désormais au fils d’Ali Bongo plus de pouvoirs dans le parti. Puisqu’en tant que membre influent du cabinet du président du parti, il est au-dessus des autres instances. L’éventualité qu’il soit le candidat du PDG à la prochaine élection présidentielle n’est plus à écarter.
Quatre jours après, lors du Conseil des ministres convoqué le lundi 13 septembre, Nourredin est éjecté du poste de Coordinateur général des affaires présidentielles et remis à la disposition de son administration d’origine. Loin d’être une sanction, le fils d’Ali est exfiltré de la présidence de la République pour préparer d’autres challenges. Lesquels ? Il ne faut pas être un clerc pour se rendre qu’il s’agisse du pouvoir suprême.
Dans sa lettre de remerciement envoyée à Ali Bongo, Nourredin trahit en quelque sorte ses velléités : « Aujourd’hui, ce n’est pas la fin d’une histoire mais le début d’un nouveau chapitre qui s’ouvre, avec cette même détermination et conviction : où que je sois, quoi que je fasse, je continuerai, Excellence, Monsieur le Président de la République, à vous servir et, à travers vous, à servir notre Pays comme je l’ai toujours fait : avec loyauté. »
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