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Conseil municipal de Libreville: Les conseillers municipaux de l’opposition saisissent le tribunal administratif

IMG La délégation de l'opposition et leur avocat.

Après avoir dénoncé les irrégularités liées à la tenue du dernier Conseil municipal, avec, en point d'orgue, la démission du maire de Libreville, les conseillers municipaux de l'opposition sont passés à l’exécution de leur menace.

 

Hier, mardi 29 juin, la délégation de l’opposition conduite par les conseillers, Faustin Laurent Bilie-Bi Essone du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) et d’Emmanuel Ntoutoume Ndong de l'Union Nationale (UN), ont soumis au Tribunal administratif leur requête, le tout sous les yeux de leur avocat, Me François Meye Meye.

 

Pour rappel, les partis politiques de l’opposition avaient à l’issu du dernier conseil municipal  immédiatement dénoncé  l’ingérence des entités externes dans le fonctionnement du  conseil municipal pour parvenir à faire tomber Eugène Mba : « nous tenons à condamner cet acte. C’est le Conseil municipal de Libreville seul qui doit poser un certains nombre d’actes en pareille circonstance. C’est une usurpation du pouvoir », soulignait  François Ondo Edou, Vice-président de l’Union Nationale.  

 

Pout Laurent Bilie Bi Essono ; « c’est la première fois dans l’histoire du Conseil municipal de Libreville que nous assistons à une telle mascarade. Les conseillers municipaux sont convoqués  pour venir écouter la lecture des lettres qu’on leur présente à distance. »

 

Et de rajouter : « Toutes les procédures pour convoquer cette réunion ont été violées. Sans doute savaient-ils pourquoi ils n’ont été pas respectés les procédures.  On a rien demandé aux conseils municipaux, on a lu des lettres  et on nous dit que la séance est levée. La session a été convoquée de manière irrégulière. C’est le gouverneur qui a convoqué cette session en violation de la loi. Nous  nous sommes retrouvés face à un arrêté alors que le maire été encore en fonction. C’est du jamais-vu. Ce conseil est irrégulier et ses décisions sont de nuls et de nuls effets. » Maintenant reste à savoir la suite que va donner, le Conseil d’Etat à cette requête.

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