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Contestation du nouveau Code du travail : vers la paralysie du pays

IMG Sylvain Mayabi Binet prévient sur le risque d'une paralyse totale.

Les Confédérations syndicales se retrouvent aujourd’hui pour annoncer une possible grève générale au cas où le Parlement adopte le projet du Code de travail.

 

Dans un communiqué envoyé aux médias ce matin, plusieurs confédérations syndicales annoncent l’organisation, cet après-midi à 17 heures 30 mn, à l’hôtel Redison Blu, d’une conférence de presse visant à appeler non seulement au boycott du projet du nouveau code du travail mais aussi à prévenir de l’organisation d’une grève générale dans l’ensemble des secteurs clés de l’Economie du pays. 

 

Cette grève que plusieurs sources indiquent imminente  va impliquer les agents des sociétés et secteurs suivants : les travailleurs affiliés aux confédérations Cosyga, CGSL.  Les syndicats du secteur pétrole, des mines de manganèse, notamment des sociétés Comilog et Nouvel Gabon mining.  Des secteurs de l’eau et de l’électricité avec la Seeg. Ceux du secteur bois avec Rougier Gabon. Les ports ne sont pas en reste avec les employés des sociétés GSEZ et Bolloré. Le contrôle aérien sera aussi dans la dense avec l’Asecna.  Les brasseries vont être impliquées avec les employés de la Sobraga. Sans oublier les agents  des établissements bancaires.

 

Face au risque d’une paralysie réelle du pays, le gouvernement s’obstine à pratiquer la politique de l’autruche.  Julien Nkoghé Bekalé et les membres de son gouvernement refusent de reculer dans l’adoption de ce texte.  Lors du forum sur la Fonction publique  (08 au 10 janvier dernier) le premier Ministre a quasiment rajouté de l’huile sur le feu en félicitant son ministre du Travail, Madeleine Berre, pour la mise en place de ce nouveau Code.

Or, indiquait le président de l’Onep, Sylvain Mayabi Binet,  lors de la tournée de boycott à Franceville, le 25 décembre 2019, : «  le projet de Code de travail soumis à l’Assemblée nationale, remet en cause la pérennité des acquis sociaux des travailleurs tout en fragilisant et précarisant les emplois. L’employeur devient  le maître et peut décider de licencier un travailleur au gré de son humeur ».

 

Au milieu de cette confrontation le Parlement est invité à arbitrer. Il revient désormais aux députés de choisir entre soutenir le gouvernement donc adopter ledit projet tout en assumant l’embrassement du pays ou le rejeter et éviter une catastrophe.  Chacun est désormais face à sa conscience.

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