Enième rebondissement dans l’affaire du coup d’Etat manqué du 07 janvier 2019. Alors que la juge d’instruction militaire en charge de ce dossier depuis plus de deux ans n’avait retenu aucune charge de complicité du coup d’Etat et d’atteinte à la sûreté de l’Etat contre Ballack Obame Mebiame, la Cour d’appel de Libreville vient de prendre une décision totalement contraire.
Cette juridiction fessant suite à l’appel interjeté par le ministre de la Défense, Michaël Moussa Adamo, a, en son audience du 29 avril dernier, requalifié les chefs d’accusation contre Ballack. Désormais l’observateur de France 24 est poursuivi pour propagation d’informations écrites par images ou vidéos en vue de troubler l’ordre public et d’inciter à la révolte contre les autorités de l’Etat ou de porter atteinte à la République.
Conséquence, Ballack Obame ne sera plus présenté devant une cour criminelle mais plutôt devant un tribunal correctionnel pour répondre de ces chefs d’accusation. Une décision que fustigent ses proches qui attendaient qu’il soit libéré à la suite du rendu du juge d’instruction. « Nous ne comprenons pas cet acharnement à vouloir le maintenir en détention alors qu’il n’y a aucune preuve dans le dossier » se désole un de ses amis.
« En plus, l’information sur le coup d’Etat manqué, les vidéos et les photos de la prise d’asseau des locaux des bâtiments de Gabon Télévisions par le Lieutenant Kelly et ses hommes avaient été relayées par de nombreux internautes. Pire, Kelly et ses hommes ont donné une déclaration publique qui avait été diffusée sur les ondes de Radio Gabon, alors qu’est ce que Ballack a fait de mal ? », s’interroge la même source.
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