Le retard accusé dans le lancement de l’opération de dépistage massif a fait l’objet de plusieurs critiques. Les partis politiques et les acteurs de la société civile ont tout de suite accusé l’Exécutif de minorer les chiffres et de sous-estimer l’ampleur de la pandémie du Covid-19 dans le pays. A la vérité le gouvernement a une fois de plus mis la charrue avant les bœufs.
Conséquence, c’est seulement hier, 16 avril, soit 4 jours après la mise en confinement du grand Libreville, que le ministre de la Santé, Max Limoukou a annoncé le début de l’opération de dépistage. Laquelle opération, souligne le ministre va concerner, le grand Libreville et la ville de Bitam, épicentres du Coronavirus à cette date.
A Libreville, Les opérations de dépistages vont avoir lieu dans différents sites ; les CHU, les hôpitaux d’instruction des armées, les hôpitaux, les centres de santé, le centre d’action sanitaire et les infirmeries militaires. Le ministre de la Santé souligne en outre, que huit unités sanitaires mobiles et 15 établissements sanitaires privés ont été aussi identifiés pour une meilleure couverture. A Bitam le dépistage va avoir lieu au centre médical en attendant l’ouverture d’autres sites en cas de nécessité.
Les personnes cibles
Max Limoukou relève par ailleurs que le dépistage qui va consister à faire un prélèvement à l’aide d’une tige flexible dans le nez et la gorge du patient va concerner en priorité des personnes ayant effectuées un voyage à l’étranger entre le 1er et le 19 mars, ceux ayant été en contact avec un sujet atteint au Covid-19, les professionnels de santé, les personnes présentant une comorbidité ( hyper tension artérielle, diabète, insuffisance rénale et respiratoire, la drépanocytose, le VIH, l’hépatite, l’obésité). En plus des personnes présentant une toux sèche, une fièvre, un mal de gorge, les difficultés respiratoires, de la fatigue et des céphalées. Les commerçants, les personnes du troisième âge, les transporteurs et les agents des forces de l’ordre et de sécurité sont aussi considérés comme prioritaires.
Pour parvenir à gérer les flux de personnes, le ministre de la Santé indique qu’il est recommandé aux intéressées d’appeler le numéro vert, 1410, pour la prise de rendez-vous.
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