Acteur de la société civile gabonaise, il fait parti de ces hommes qui militent depuis plusieurs années pour une saine gouvernance des ressources publiques. Surtout en cette période de crise multiforme. Geoffroy Foumboula vient de signer une tribune libre dans laquelle il demande des comptes au Copil sur la gestion des ressources mobilisées aussi bien sur le plan national qu’international. Pour lui, le Copil semble avoir opté pour seul mode de communication la psychose en communicant chaque jour sur le nombre de contamination, de décès et heureusement de guérisons. A ce jour, poursuit-il, aucune communication sur les ressources financières mobilisées au niveau national et international grâce à cette pandémie.
Est-ce une omission depuis plus de deux mois ou simplement une nature cupide animée par l’esprit de détournement de nos gouvernants ? S’interroge-t-il. Pour appuyer son argumentaire, l’acteur de la société civile s’est essayé à comptabiliser les différents montants reçus par le Copil. Sans prétendre à l’exhaustivité, Geoffroy Foumboula dénombre près de 122 milliards 997 millions de Fcfa. Il indique en outre, que dans ce montant, on ne compte pas ce qui pourra être obtenu auprès de la Banque mondiale, de la BAD et de BDEAC d’une part, et d’autres parts la contribution de 450 millions de la Fondation Sylvia Bongo, sous forme de bons alimentaires ou les opérations des dons du Coordinateurs des Affaires présidentielles ajouter au don de la Comilog.
L’acteur de la société civile ne comprend pas au regard de cette liste que le gouvernement qui est lui même l’un des plus faible contributeur se refuse à communiquer sur ce que les autres ne cessent de donner. Mieux, interroge Geoffroy Foumboula, comment comprendre que des gabonais soient bloqués à l’étranger et sans assistance quand l’enveloppe de la communauté libanaise à elle seule aurait pu déjà aider une partie de ces compatriotes ? Comment comprendre qu’avec toutes ces enveloppes mobilisées nous en soyons toujours à ce niveau donnant l’impression qu’il n' y a rien dans les caisses ?
Autant de contributions qui fait dire à l’acteur de la société civile que le Gabon ne manque pas d’argent pour faire face à la crise, mais de patriotes, des vrais patriotes qui doivent servir l’Etat et non se servir de l’Etat. Il en appelle désormais à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Mais en attendant, lance-t-il : « communiquez-nous quotidiennement le point sur les entrées comme vous nous communiquez le point sur les contaminations du Covid-19 ».
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires