« Quand le vin est tiré il faut le boire » indique le proverbe. C’est en quelque sorte l’invite faite par l’actuel bureau de l’Union Nationale à Paul Marie Gondjout et l’ensemble des militants qui ont créé, le samedi 23 juillet dernier, un nouveau parti politique dénommé l’Union Nationale Initiale (UNI).
Dans un courrier en date du 25 juillet, signé du Secrétaire exécutif de l’UN, Dr Minault Maxime Zima Ebeyard, Paul Marie Gondjout est prié de clarifier sa position d’ici le samedi 30 juillet 2022 eu égard au rôle et à ses responsabilités dans la nouvelle entité politique.
« Aussi, sans réponse de votre part rejetant votre appartenance à ce parti politique, je me trouverai dans l’obligation de constater votre radiation et par conséquent la perte de votre qualité de membre de l’Union Nationale, ainsi que le prévoit l’article 8 de nos statuts. Naturellement, nous devrons en tirer toutes les conséquences de droit, notamment la perte de vos mandats politiques éventuels », poursuit le Secrétaire exécutif de l’UN.
Un courrier clair qui ne laisse pas de place aux intrigues et autres manœuvres dilatoires que n’ont cessé de fomenter des Myboto en vue de donner l’impression dans l’opinion que l’Union Nationale était au bord de l’implosion. Il n’y aura donc pas de scission d’autant qu’en créant sa formation politique, Paul Marie Gondjout et son groupe se sont volontairement auto-exclus de l’Union Nationale. C’est tout le sens de l’article 6, alinéa 3 des statuts qui indique que « l’appartenance à l’Union Nationale est exclusive de toute adhésion à une autre formation politique (…) Tout manquement à la présente disposition entraîne la radiation automatique ».
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