IMG-LOGO
Accueil Article Crise à ITO: Lanchais M'BOUMBA refuse de satisfaire le cahier de charges des grévistes, mais verse à ces derniers une gratification dérisoire et discriminatoire non exigée
Société

Crise à ITO: Lanchais M'BOUMBA refuse de satisfaire le cahier de charges des grévistes, mais verse à ces derniers une gratification dérisoire et discriminatoire non exigée

IMG Le personnel d'ITO, toujours en grève, dénonce les méthodes de la direction.

Le 15 décembre 2022 les enseignants ont décidé de bloquer toutes les activités au sein de l'Institut de Technologies d'Owendo (ITO). Conséquence,  du mépris ostentatoire de Serge Lanchais M'BOUMBA, actuel directeur général, à satisfaire le cahier de charges qui lui a été déposé il y a plus de deux mois.

 

     Pour rappel,  dans le cahier de charges déposé, les enseignants exigeaient : le payement des vacations ANBG- SOSUP 2020-2021; le paiement des vacations de la Formation Continue 2020-2021; le paiement des vacations Formation initiale 2020-2021 et la régularisation des situations  administratives.

 

    Aucune de ces revendications n'a été satisfaite par le DG pour ramener la sérénité au sein de cet Institut. Bien au contraire, ce dernier avec son fidèle collaborateur M. Claude MANGARAH, directeur de la Formation Continue,  utilisent des méthodes d'intimidation et dilatoires pour annihiler  à tout prix le mouvement légitime déclenché par les enseignants. Cette attitude a manifestement  suscité la colère de tout le personnel. Lequel personnel a pris la décision de  paralyser le fonctionnement de l'établissement jusqu'à la satisfaction totale des points inscrits dans le cahier  de charges.

 

       Reconnaissant que la méthode projetée a montré ses limites face à la détermination des enseignants,  Serge Lanchais M'BOUMBA s'est résolu à verser une gratification dérisoire et discriminatoire aux enseignants (les enseignants vacataires exclus arbitrairement) pour passer les fêtes de nouvel an alors que celle-ci ne lui a pas été exigée par les enseignants. Mais pour LANCHAIS M'BOUMBA, cette gratification versée aux enseignants et au personnel administratif, représenterait le fonds ANBG-SOSUP. Chose qui est balayée d'un revers de la main par les enseignants, lesquels estiment que ces fonds devraient être payés conformément à la clé de répartition faite par l'ancien DG qui avait initié ce dossier. 

 

      Cette nouvelle maladresse du DG, indique le personnel en grève, va conduire à une non reprise des activités pédagogiques le 3 janvier 2023. « Pour éviter que la grève se poursuive dès la rentrée, Serge Lanchais doit mettre de côté son égo démesuré et suicidaire et procéder au paiement de toutes les primes dues aux enseignants. », indique une source.  Mais cela semble impossible parce que, selon la même source, ce dernier trouve plaisir à voir les  enseignants souffrir afin que ces dernier puissent lui faire allégeance.

 

      « Il est temps que le  Ministre de l'Education Nationale résolve ce problème rapidement avant que  le pire n'arrive,  en  prenant des décisions qui s'imposent. Car rester silencieux face aux multiples déviances managériales de Serge Lanchais M'BOUMBA à cause de son appartenance au parti au pouvoir ou de son appartenance à une certaine obédience, est un  choix qui mène inéluctable à   tuer l'ITO et par ricochet  la formation des jeunes gabonais qui y sont »,  conclut un responsable du Snec-ITO.

Partagez:

1 Commentaires

Anonyme - Dec 27, 13:42

Et aussi pour tous les étudiants de l'industrie à savoir la MAVA (Maintenance Après-Vente Automobile) ou encore la MI (Maintenance Industrielle) nous faisons face à un mauvais apprentissage, nous n'avons pas de matériel , aucune formation pratique notre formation ne vaut pas un BTS , nous faisons 99, 95 % de théorie c'est regrettable le gouvernement doit amélioré ces formation pour les stages en fin de cycle nous sommes abandonnés à nous même les entreprises nous refusent pour manque de connaissance, nous ne faisons même pas de visites dans des grandes entreprises industrielles de la place , comment une formation qui doit être basée sur la pratique est faite à 100% sur la théorie, or on parle de maintenance. L'état doit intervenir. Nous avons pas d'argent pour voyager ou pour aller dans des écoles payante mais nous avons une passion pour la maintenance alors l'état doit fournir le nécessaire pour un bon apprentissage à des instituts publique tels qu'ito.


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires