Plus rien ne va à l'Hôtel de ville.
A la faveur d’une grande assemblée générale organisée le 9 février dernier, dans les jardins de l’hôtel de ville, les agents municipaux ont décidé dans l’immédiat d’un dépôt d’un préavis de grève de huit jours sur la table du maire, Christine M’Ba Ndutume épouse Mihindou. Si tout au long de cette période l’édile de la ville de Libreville ne trouve pas de solutions aux revendications contenues de leur cahier de charges elle devra assumer la responsabilité d’une grève générale illimitée avec pour conséquence l’arrêt de toutes les activités.
Les leaders des six syndicats tout en fustigeant l’absence d’un plan de carrière pour les agents municipaux exigent l’attribution de toutes les directions générales aux agents municipaux, la codification immédiate des agents recrutés depuis plus de deux ans, le départ des fonctionnaires de l’Etat illégalement affectés dans leur administration, le départ de l’actuel Secrétaire général de l’Hôtel de ville qu’ils jugent incompétent et le départ dans la dignité des agents à la retraite.
« Nous sommes de plus en plus perdus dans la manière de procéder de ceux qui dirigent notre institution. (…) Une administration qui brille par un amateurisme primaire. On envoie des gens à la retraite et ils en sont notifiés par hasard un matin dans un couloir alors que la note faisant foi aurait été signée au moins une semaine avant voire deux » soulignent les leaders syndicaux dans les colonnes de notre confrère Echos du Nord. La preuve que plus rien ne va.
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